La date du 10 août 1792, souvent méconnue du grand public comparée au 14 juillet 1789 et la prise de la Bastille, peut être cependant considérée comme la plus marquante du processus révolutionnaire. C’est elle qui marque la rupture la plus profonde. Ce jour-là, en effet, disparaît une monarchie millénaire en France. La journée du 10 août a donc été, logiquement, l’objet de nombreux travaux d’historiens. Cet ouvrage de Clément Weiss s’inscrit dans la continuité de ces études, tout en adoptant un nouvel angle d’analyse : celui des vaincus de cette journée.

Clément Weiss est historien, agrégé d’histoire et professeur en classes préparatoires. Il a soutenu une thèse sur les combattants contre-révolutionnaires en action dans Paris entre 1789 et 1800. Ses recherches actuelles portent sur les armées émigrées engagées contre la Révolution française.

 

Cet entretien fut mené par Benjamin Leroy, également rédacteur du compte-rendu de cet ouvrage (cliquez ici pour le lire).