À partir d’informations transmises par Dominique Chathuant, un éclairage particulier sur les intérêts divergents entre les enjeux mémoriels et les intérêts des ayants-droits.

Inauguré le 14 juillet 1924, peu après son jumeau de Bamako, le monument rémois à l’armée noire rappelait le rôle des troupes coloniales dans la défense de Reims, ville martyre occupée 6 jours au tout début de la guerre puis restée sur la ligne de front pendant tout le conflit, 4 maisons sur 5 étant détruites par les bombardements.
Le monument rémois avait été détruit par l’occupant en 1940 et une association prévoyait sa reconstruction en partenariat avec la ville de Reims avec inauguration le 11 novembre 2013 (quelques jours après le colloque d’histoire sur les troupes coloniales). Une brochette d’officiels dont deux ministres, quelques militaires et des historiens s’était déjà déplacée en 2008 pour un hommage.

Le conflit actuel entre l’association protégeant l’œuvre de l’artiste Paul Moreau-Vauthier (sculpteur de la version originale) et la municipalité de Reims semble compromettre la cérémonie du 11-Novembre.

http://www.lunion.presse.fr/region/le-monument-a-l-armee-noire-saisi-pour-contrefacon-ia3b24n218926

http://www.lunion.presse.fr/region/le-monument-a-l-armee-noire-saisi-pour-contrefacon-ia231b0n217638

http://www.lunion.presse.fr/region/monument-a-l-armee-noire-rupture-des-negociations-avec-ia3b24n76496

Et le site de notre collègue Jean-Pierre Husson

http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/monuments/01armeenoire.htm