Les camps du Loiret ont les lieux de l’attente, celle de ces enfants raflés et séparés de leurs mères. Ces derniers étaient l’objet d’un sordide marchandage entre Pierre Laval souhaitant les envoyer en Allemagne et les nazis voulant au préalable réguler ces flux.
L’exposition démonte l’impitoyable machine de mort qui est le résultat de la montée de l’antisémitisme en Europe en général mais également en France dans les années trente.
Camp d’internement pour résistants communistes entre 1942 et 1944, le camp de Pithiviers a été vidé de ses derniers prisonniers en août au moment de la Libération de Paris. Les déportés ont essayé de survivre malgré tout, même si la mort a été, pour beaucoup d’entre eux, la seule perspective.