Nombreuses ont été les réactions aux épreuves d’histoire-géographie des baccalauréats en Première et Terminale.

  • L’association des professeurs d’histoire-géographie a aussi mis en ligne un communiqué http://www.aphg.fr/

a relayé le mécontentement de nombreux professeurs d’Histoire-Géographie, qui s’est exprimé aussi sur les sites de la presse en ligne comme.

Cette session 2013 pose de nombreux problèmes, liés à la nature des sujets ou au fait d’avoir systématiquement donné des sujets de fin de programme, alors que justement ces programmes trop longs, manquant de cohérence et souvent trop complexes à traiter sérieusement dans des horaires limités, étaient très difficiles à finir autrement que dans l’urgence, magistralement ou à l’aide de photocopies. Depuis 2010, Les Clionautes, avec tant d’autres, ont tiré la sonnette d’alarme, au fur et à mesure que ces programmes étaient adoptés.

C’est pourquoi l’Association des Clionautes est partie prenante de ces dénonciations et soutient ce mécontentement. Pour reprendre l’expression d’un collègue, « On voudrait tuer l’histoire-géo au lycée qu’on ne s’y prendrait pas autrement »

Si l’on replace cette triste séquence dans le contexte d’une réforme du lycée et des programmes tombée d’en haut et qui visait essentiellement à gagner des postes, force est de constater, avec les messages « finissez les programmes » envoyé dans les épreuves de Terminale et « nous ne tenons pas compte de vos remarques sur le Bac histoire-géographie en Première S », que l’autoritarisme comptable des années Chatel est toujours vivant et que l’enseignement de l’histoire-géographie est encore menacé.

C’est pourquoi, au-delà d’allègements indispensables et importants en Première et en Terminale , l’association des Clionautes réclame une refondation, dans un sens beaucoup plus démocratique non seulement de ces programmes mais aussi de leur élaboration et de celle des sujets du Baccalauréat. Le tour de passe-passe sur le rétablissement de l’histoire-géographie en Terminale S, avec des nouveaux programmes qui ne sont qu’une timide réduction de ceux de Terminale L-ES et des horaires réduits, est malheureusement un signe qui augure mal de la volonté refondatrice du ministère.

Pourtant, alors que des voix réclament, souvent au nom d’arguments comptables, mais pas seulement, la suppression du Baccalauréat, cette refondation, qui doit être concertée et qui doit intégrer les TICE, est indispensable.

L’association des Clionautes compte bien, par son expertise et ses propositions sur l’enseignement de l’histoire-géographie et les TICE, y contribuer pleinement.

L’association des Clionautes