Les salles équipées
Bonne nouvelle, presque toutes les salles sont équipées de vidéo-projecteurs fixes associés à un PC. On trouve aussi le cas de salles avec vidéoprojecteur où il faut brancher un portable. Les salles non-équipées sont minoritaires, de même que les enseignants d’HGECiv n’utilisant pas les TICE.
là encore, presque tous les collègues peuvent enseigner dans des salles équipées en permanence. On peut y lire le résultat de plusieurs années de demandes de la part des équipes.
Le nombre d’heures dans une salle équipée sur l’ENT
Extrêmement rares du fait des dysfonctionnements des ENT, déjà abordés par ailleurs. En histoire-géographie les demandes sont très rares. Il n’est pas évidement que l’outil de cours sur Moodle soit adaptées aux sciences humaines en général et à l’histoire-géographie en particulier. Surtout si non souhaite que les élèves rédigent effectivement et ne cochent pas des réponses à des Quiz…
Les connexions
Les connexions ADSL filiaire sont ultra- majoritaires. Rares sont les connexions wi-fi. Au niveau du débit, on peut dire que 60% environ des connexions sont satisfaisantes, mais il reste encore 40% des connexions qui sont très lentes, ce qui empêche de faire un travail en direct en classe, avec Google Earth, par exemple. Toutefois, la plupart du temps, il semble que la connexion rapide au haut débit soit prévue dans les mois à venir. Encore un relatif bon point.
Le matériel
Les longues pérégrinations dans l’armoire de l’intendant semblent terminées. Le matériel est fixe pour la plupart, donc les collègues ne se déplacent plus, même s’il existe encore des cas où des chariots équipés s’échangent entre collègues, quand ils n’ont pas disparu. L’éducation à deux vitesses se fait bien sentir dans cette situation. On notera que les établissements les moins pourvus sont ceux de la banlieue parisienne. Étonnant, non ? Là on fait encore la chasse au matériel, même si la situation reste minoritaire.
Les salles informatiques
Elles sont présentes partout, en général deux salles équipées d’une quinzaine ou d’une vingtaine de postes. On les réserve via l’ENT sans trop de souci, sauf dans le cas où elles sont « squattées » par d’autres collègues, notamment de techno, mais le, cas reste rare. En revanche, il n’est pas toujours possible de réserver la salle quand on le veut, du fait de la demande.
Les TNI
Globalement, chaque équipe dispose quelque part, dans une salle, d’un TNI. Environ une salle sur quatre est équipée, parfois on arrive à avoir toutes les salles équipées, parfois aucune. En revanche ce matériel vieillit vite, et n’est pas particulièrement prisé par les collègues qui pour la plupart se contentent de la Sainte-Trinité PC/Vidéoproj/Enseignant (père, fils et Saint-Esprit, vous l’aurez deviné!). Le TNI apparaît encore comme un gadget d’usage annexe, et on ne se bat pas pour son usage.
Les tablettes et dispositifs « high tech »
La plupart du temps il n’y a rien. Des rares cas où l’on trouve des assortiments de tablettes pour les élèves, qu’il faut aller chercher, charger et configurer dans des « classes numériques mobiles ». Usage limité, donc.
ENT et PRI
La plupart des ENT ne donnent pas satisfaction et se révèlent lourds à l’usage, à l’exception de l’ENT Ilias. Certains élèves qui n’ont pas internet chez eux ne peuvent pas l’utiliser. Au niveau des PRI, cela dépend de la taille de l’établissement.
L’État du matériel
De nombreux collègues se plaignent d’un matériel obsolète et/ou souvent en panne, à l’exception de ceux qui ont la chance d’être dans des établissements pilotes. Le manque de crédits fait que les réparations sont rares.
Conclusion
Un accès plutôt facile aux moyens de base qui se généralisent, tempéré par l’existence de fossés numériques entre établissements, un matériel vieillissant ou dégradé, des débits lents ou saturés et une utilisation limitée des TNI et des tablettes numériques. Même si ce n’est pas explicité dans les contributions, on sent que l’environnement informatique sert a faciliter l’enseignement préexistant, mais sans révolutionner pour autant la façon d’apprendre. Reste qu’un retour un arrière serait très mal vécu par les collègues.