Le 25 février 2014

C’est à Nantes que notre ami Jean-François Klein, spécialiste de l’histoire coloniale en Asie du Sud-est a réuni pour une journée de formation destinée aux étudiants préparant le Capes, des membres du Jury du Capes d’histoire-géographie, des représentants de l’institution et notamment l’inspection pédagogique régionale et des représentants des associations professionnelle comme les Clionautes et l’APHG.
Le maître d’œuvre de cette journée a été le directeur de l’UFR Histoire, Histoire de l’art et archéologie, Yann Lignereux que nous remercions pour son accueil.

Disons le clairement, si un étudiant de Nantes avait l’outrecuidance de se plaindre de la formation au CAPES dispensée dans cette grande université de l’Ouest, il ferait preuve de la plus absolue mauvaise foi. Rares sont les Universités capables de réunir autour d’une table pour une journée d’étude deux spécialistes des questions du concours, deux IA-IPR dont un membre du jury, un correcteur de l’écrit et un professeur de terrain pour présenter la réalité du métier, lorsque l’on sait que la professionnalisation des épreuves suscite beaucoup d’interrogations avec des épreuves d’écrit et d’oral qui intègrent la dimension didactique.

À cet égard, la présence des Clionautes et la première présentation publique du nouveau site n’était pas anodine. Il y avait bien entendu le plaisir de répondre à l’invitation de Jean-François Klein, même au prix d’une longue odyssée ferroviaire, mais surtout la volonté de dire à nos futurs jeunes collègues la part que nous attachons à la dimension disciplinaire de nos métiers. Et cela ne nous a pas empêchés, même si on a pu, jadis, pendant la période obscure nous accuser du contraire, de montrer à ces étudiants la part que les technologies de l’information et de la communication dans l’éducation doivent légitimement occuper.

De gauche à droite, Olivier Delmas, Jean-François Klein, Pascal Brioist et Yannick Le Marec

Le Prince et les arts

La première intervention de la matinée a été conduite par Pascal Brioist, maître d’œuvre de cette question d’histoire, à cheval sur la médiévale et la moderne, le prince et les arts.
Ne le cachons pas, cette communication me conduit, alors que j’enseigne depuis plus de trois décennies à ré-envisager sous un nouvel angle la question de la Renaissance dans le programme de seconde. Une fois de plus, nous chercherons à faire la démonstration de l’importance du lien entre les savoirs disciplinaires et la transmission des connaissances. L’approche du Prince et des Arts, à partir de Léonard de Vinci par Pascal Brioist est tout simplement lumineuse. Nous pouvons, sous sa conduite, sortir des sentiers battus pour faire découvrir à des élèves de seconde une autre approche, certainement plus réaliste, de cet univers particulier des hommes de la renaissance. Pascal Briois est l’auteur de ce « Vinci, homme de guerre » dont la Cliothèque a rendu compte sous la plume de Marie-Noëlle Cherrier.

http://clio-cr.clionautes.org/leonard-de-vinci-homme-de-guerre-4860.html#.UxSxToXapbs

Son intervention, hélas trop courte, portait sur « Léonard ou l’ingienerie d’une carrière de cour ». De Laurent le Magnifique aux Sforza de Milan, jusqu’à François 1er, Léonard a construit patiemment son entrée dans ce monde très particulier des artistes de cours qui étaient les metteurs en scène de l’image que les Princes voulaient laisser à leurs contemporains et la postérité.
Rien de prédisposait Léonard à faire cette carrière, lui qui se qualifiait d’Uomo senza lettere, car, enfant illégitime d’un notaire, il n’accède pas à l’Université. Sa formation passe par les ateliers oùet se réunissent les arts mécaniques et les arts majeurs, ceux du quadrivium. Léonard apprend son métier dans l’atelier de Verrochio, en charge de la préparation des décors pour les fêtes données par les Médicis. Il réalise des bannières et des panneaux peints et surtout des machineries de scène qui se rapprochent des travaux des ingénieurs militaires de son temps, comme San Gallo et Cecca. Peintre et déjà homme des arts mécaniques, Léonard est donc membre de la corporation de Saint Luc, qui réunit médecins et peintres, les uns comme les autres mêlant les matières pour les couleurs comme pour les potions.
Mais Léonard n’est pas encore rompu au langage de la cour des Médicis. Ses premières lectures, lui qui ne sait ni le Grec ni le Latin sont des traductions, imprimées de Pline l’ancien dont les histoires naturelles sont une somme des savoirs antiques sont l’œuvre de Chutoforo Sandrino. Léonard reçoit aussi les enseignements de ce cartographe qui a pu inspirer Christophe Colomb comme Paolo del Pozo Toscanelli.
La formation intellectuelle des Princes de la Renaissance florentine et des artistes de cour baignait dans le néo-platonisme dont Léonard de maîtrisait pas les codes au départ. Pascal Brioist a su montrer, à partir du Printemps de Sandro Boticelli comment les travaux de Marsile Ficin ont pu peser dans la construction d’une peinture savante. Dans le Printemps, c’est Zéphyr qui incarne cet amour charnel qui poursuit la nymphe Floride qui devient Flore. L’amour conduit à la beauté et à la bonté, et au final à ce bon gouvernement symbolisé par les trois grâces et Mercure, dieu du commerce, peint sous les traits de Julien de Médicis. Cette harmonie politique est surmontée par Vénus qui rappelle quand même la vierge marie et l’idéal antique rejoint la foi chrétienne. Cette peinture si connue est inspirée par le poème d’un autre néo-platonicien, Politien.

Dans l’Annonciation, Léonard retrouve dans les canons de cette scène les différents états de la Vierge que les peintres ont déclinés sous diverses formes. La conturbatio avec le trouble causé par cette information apportée par l’Archange Gabriel, la cogitatio, avec la réflexion qu’elle suscite, interrogation, sur le thème du « pourquoi moi ? », humiliatio, avec le doute, « suis-je digne de cela ? », et enfin la meritatio, qui incarne la sérénité qu’apporte cette mission divine.
Des peintres comme Lippi ont évoqué la conturbatio, tandis que Fra Angelico présente la vierge humble en humiliatio. C’est cet univers intellectuel des peintres de cours qui se retrouve peu à peu chez Léonard qui en assimile les règles peu à peu.
A trente ans, Léonard est envoyé en ambassade chez le Duc de Milan, Ludovic le More, dont la légititimité est pour le moins douteuse. Son neveu, véritable héritier mais trop jeune est mis à l’écart et le délicat problème de succession réglé par un long empoisonnement. Léonard qui vient à Milan présenter un instrument de musique, la Violada à braccio, sorte de violon dont la caisse est assemblée à partir d’un crâne de cheval envisage de passer au service du puissant Duc de Milan. Il se présente alors comme un ingénieur militaire, au moment où Milan est en guerre contre Venise, et comme un fondeur capable de réaliser en une coulée de bronze une statue de bronze à quatre fois la grandeur nature. Il ne présente ses capacités de peintre qu’en 14e position, après avoir vanté ses autres mérites, notamment en matière de franchissement militaire pour conduire la guerre dans le delta du Pô, avec des ponts mobiles.

L’artiste est alors à la pointe de la fonderie militaire avec comme proposition pour cette statue monumentale la construction d’un ensemble industriel avec coulée de bronze en continu à patir de plusieurs fournaises associées à des engins de levage.
Avec de telles références Léonard devient alors un artiste de cour et il réalise une cène au couvent des Franciscains à Santa Maria delle grazie, où il met en scène le mouvement des âmes lorsque le christ annonce la trahison de Judas. Cette fresque inachevée lui vaut l’inimitié du Prieur, en qui Léonard voit alors la figure de Judas qui lui manquait pour achever sa fresque.
Mais la place de l’artiste est désormais bien établie dans la Cour des Sforza. Même si la statue gênante ne sera fondue, le bronze ayant été vendu au marquis de Ferrare allié des Sforza contre Venise, Léonard continue son ascension. Peintre de Ludovic le More pour qui il réalise le portait de sa maîtresse, la dame à l’hermine.
Dans le même temps, Léonard s’inscrit dans la tradition de ces architectes de Cour qui élaborent et conçoivent pour leurs Princes des cités idéales, en fait des ensembles de palais ou quartiers qui s’inscrivent dans une volonté de marquer une légitimité, celle du pouvoir capable d’organiser l’espace de façon harmonieuse. Le projet de Léonard se situe dans le village de Vigerano près de Milan, et il est conçu autour de deux niveaux de circulation, permettant des échanges entre le monde du Prince et celui de ses sujets. L’innovation réside dans la création d’une dalle avec des couloirs de circulation apportant nourriture et autres marchandises et permettant l’évacuation des déchets.

C’est dans ce contexte de réussite que Léonard se permet de refuser les propositions d’Isabelle d’Este pour qui il refuse de travailler.
De cette première partie de la construction de Léonard comme artiste de Cour Pascal Brioist tire les enseignements suivants.
Pour Léonard qui devient artiste de Cour, une forme d’ascension est ainsi conduite, à partir des circonstances et de la maîtrise de l’art militaire ainsi que des techniques de scène comme cette première automobile à ressort programmable permettant d’apporter des accessoires pendant la représentation.
Cet artiste de Cour dès lors que son statut est assuré participe de l’univers du Prince et peut se permettre de refuser des offres même avantageuses, comme celle d’Isabelle d’Este.
Cette façon de faire monter les enchères permet alors d’être sollicité sur ce marché très particulier qui assurait aux Princes de la Renaissance une image prestigieuse à présenter à leurs contemporains et à léguer à la postérité.

La professionnalisation des épreuves

La seconde communication de cette journée, et sans doute celle qui était la plus attendue en termes d’inquiétudes estudiantines, traitait de la professionnalisation de la formation et des épreuves avec cette fameuse épreuve de commentaire de documents qui comprend désormais une analyse critique et une exploitation pratique dans une situation d’enseignement.
Cette communication d’Olivier Delmas, inspecteur d’académie/inspecteur pédagogique régional de Créteil a permis quelques éclaircissements.

Les nouvelles épreuves n’ont pas été conçues ex nihilo et correspondent à une volonté qui est celle de donner une formation hybride, à la fois disciplinaire et pédagogique.

Olivier Delmas a d’ailleurs posé la question posé la question de façon très claire : « quel sens vais-je donner à l’enseignement de l’histoire et de la géographie ?

Au niveau de la didactique, il s’agit de transmettre un savoir scientifique à partir d’un niveau bac+5, qui est celui du concours de recrutement.
Olivier Delmas a d’ailleurs rappelé avec force, et nous lui en savons gré : « vous n’êtes pas de simples applicateurs zélés, mais des intellectuels. Et lors des rencontres que vous aurez avec nos inspecteurs pédagogiques régionaux, vous aurez des échanges entre intellectuels. »

Cette épreuve de commentaire de documents est donc une preuve hybride, qui est reliée à l’oral qui prévoit une « mise en situation professionnelle ».
Pour l’écrit, le commentaire de documents est intégré dans les programmes, est un extrait de ces derniers sera fourni aux candidats.

La première partie de l’épreuve est consacrée à l’analyse critique, il s’agit d’un exercice académique classique visant à construire une argumentation autour d’un corpus documentaire.
La seconde partie prévoit une exploitation adaptée, c’est-à-dire une mise en œuvre du document en situation d’enseignement. Au niveau de la mise en œuvre pratique, il est totalement envisageable que l‘écrit de synthèse, pour la deuxième partie de l’épreuve, soit une sorte de trace écrite. La trace écrite dans la partie 2 de l’épreuve sur documents n’est pas celle de l’élève mais bien celle d’un étudiant de master 1 qui construit une réponse structurée mettant en perspectives les notions saillantes du corpus documentaire grâce à ses connaissances scientifiques.

Olivier Delmas, après avoir présenté cette épreuve écrite, a tenu à rappeler que c’est à l’oral que tout est possible. Le projet de séances de cours est évidemment essentiel, l’épreuve dure 55 minutes, et pendant sa préparation le candidat devra déterminer le niveau, choisir son corpus documentaire et son document maître. Sa séance dure 30 minutes et il sera exposé aux questions du jury pendant 30 minutes.

Cette communication est apparue éclairante, et nous savons gré à la présidence et à la vice-présidence du jury du CAPES d’avoir insisté particulièrement sur les exigences disciplinaires. Cela a été traduit et rappelé par tous les intervenants pendant cette journée. Pour ce qui concerne les Clionautes, il est évident que cette orientation nous apparaît pertinente, les savoirs disciplinaires étant le socle de notre formation. Pour autant, il convient de rappeler que le professeur d’histoire et de géographie, une fois en situation dans sa classe, n’a pas pour mission de former des professeurs d’histoire et de géographie, ni même des étudiants dans ces deux disciplines, mais d’apporter à l’ensemble des élèves qui nous sont confiés des bases de connaissances indispensables pour avoir une sorte « d’intelligence du monde qui les entoure ». Cela passe par un certain nombre de savoir-faire, que l’on peut appeler des « compétences », par l’utilisation pertinente, critique et maîtrisée des technologies numériques et de l’immense base de connaissances que représente la toile. Mais rappelons-le encore une fois, il ne peut exister de séquences pédagogiques aussi maîtrisées soit-elle d’un point de vue technique et pédagogique sans connaissance de fond. Il ne peut exister non plus de « bénéfice à suivre un cours d’histoire et de géographie », sans effort d’apprentissage, sans travail autonome, sans démarche de curiosité de la part des élèves que nous pouvons qualifier à cet égard, même si ce mot relève du jargon pédagogisant « d’apprenants ».

La matinée a été terminée par Françoise Delaspre, inspecteur d’académie/inspecteur pédagogique régional de Nantes qui a présenté la professionnalisation de la formation, en s’appuyant sur le référentiel du 1er juillet 2013, qui a été largement commenté. Elle a bien voulu également ouvrir des pistes sur les autres concours, que ce soit l’agrégation interne, où le concours PLP2, pour les lycées professionnels, dans les disciplines Lettres – histoire.

La séance de l’après-midi a été très rapidement introduite par notre collègue Thierry Piel, maître de conférences en histoire ancienne à l’université de Nantes, directeur du département d’histoire qui a rappelé l’importance des épreuves écrites au concours et qui a bien voulu donner de précieux conseils aux étudiants. Il a également très rapidement rappelé l’existence de l’APHG. Qui a été présentée comme une association dormante à Nantes

La rapidité de l’intervention de notre collègue, pris par des charges d’enseignement, nous a permis de développer très largement, pendant près d’une heure 30, différents aspects qui font la spécificité des Clionautes.

Les Clionautes à Nantes

Bon, d’accord pour l’arrière-plan ce n’était pas Ouest-France ! C’était pour le dépaysement !

À cette occasion, et encore une fois la date et le lieu de cette présentation n’étaient absolument pas anodins, nous nous sommes livrés à la première présentation publique du nouveau site des Clionautes, et présenté toutes les activités qui pouvaient être construites à partir de lui.

La première partie de l’intervention a été consacrée à la mise en place d’une séquence utilisant très largement les techniques de l’information de la communication dans l’enseignement, avec un exemple très concret de séance qui a été effectivement mise en œuvre dans une véritable classe.

Il s’agissait d’une partie d’un cours intégré dans une des questions du programme de terminale, « gouverner la France depuis 1946 ».

L’objectif était de passer de la gouvernance de l’État à la gouvernance des territoires, en traitant des évolutions des lois de décentralisation à partir de 1982 jusqu’en 2013.

Le but de cette intervention était d’apporter quelques pistes aux étudiants pour leur oral, mais aussi pour leurs futures pratiques dans le métier. Et à cet égard, « la petite cuisine » préliminaire que les professeurs expérimentés réalisent d’instinct, comme les questions d’accroche permettant de faire la transition avec le cours précédent, la démarche qui consiste par un questionnement, dans le cadre du cours dialogué, a présenté le document d’accroche, ont été décryptés pour les étudiants.
Nous espérons que cela leur a été utile. Cette séquence s’appuie sur une présentation assistée par ordinateur, réalisé à partir d’Open office, la suite logicielle gratuite alternative à Microsoft qui comprend un logiciel de présentation assistée par ordinateur : Impress.

Dans cette présentation, nous avons intégré différents types de documents, et notamment les sources de l’institut national de l’audiovisuel, des éléments graphiques, l’utilisation du manuel numérique de terminale des éditions Nathan, sous la direction de Sébastien Cote, la technique de mise en œuvre du tableau blanc interactif.
Au-delà de cette technique, il s’agissait de faire comprendre aux élèves les spécificités françaises, et notamment le caractère indivisible de la république, associé à la notion de république décentralisée.
Enfin, dans un deuxième temps, une présentation des découpages régionaux envisagés, à différentes périodes, permettait d’impliquer à quelques mois des élections régionales, les élèves, futurs électeurs dans une réflexion sur la gouvernance de leur territoire.

Pour ce qui concerne l’importance d’une association professionnelle pour les professeurs d’histoire-géographie, nous avons évidemment très largement présenté les spécificités des Clionautes. Association pionnière dans le développement du numérique dans nos enseignements, nous avons au terme de vifs débats, et après quelques tentatives qui ont souffert d’une absence de détermination Que de temps perdu Hélas ! , été en mesure de réaliser cette synthèse, celle du socle disciplinaire, de nos exigences en matière de connaissances, de liens étroits avec la recherche universitaire, et l’utilisation de ces acquis dans nos pratiques enseignantes.

  • La Cliothèque qui permet aux professeurs en activité, sans pour autant oublier les retraités, de continuer à se former, à renforcer leurs connaissances, bénéficiant d’un service de presse de qualité professionnelle.
  • Clio-Ciné qui a été restructuré et permet de disposer d’un service de presse permettant d’évaluer les films présentés sur les écrans ou les autres supports.
  • Clio-photo qui est encore en cours de refonte et qui permet d’ores et déjà de disposer d’images en ligne commentés et libres de droit pour les usages pédagogiques.
  • Clio-collège et Clio-Lycée pour les séquences pédagogiques avec Clio-Carto pour les croquis
  • Clio-conférences pour les annonces et comptes rendus de colloques comme à Blois ou Saint Dié. Surtout lorsque l’on sait que les académies font des choix drastiques et parfois peu transparents pour envoyer des professeurs à ces rencontres. Les Clionautes à cet égard ont mis en place un système d’hôtellerie pour Blois qui permet d’accueillir 12 collègues.
  • Clio-Tice pour la réflexion et les pratiques sur les usages numériques.

J’ai souhaité conclure en disant à ces jeunes futur collègues « ne soyez pas grisâtres », sortez le nez du guidon et soyez habités par l’utilité de ce que vous faites. Soyez exigeants avec vous mêmes en terme de connaissances et de savoir faire pédagogique. C’est à ce prix que vous réussirez le concours dans un premier temps mais aussi votre investissement dans un métier difficile mais qui peut apporter, encore une fois si l&#8217, on choisit de ne pas être grisâtres, bien des moments d’épanouissement. Cela passe par l’investissement, par le travail mutualiste, et pourquoi pas dans une association professionnelle qui n’est ni un groupe de circonstances ni un cercle ancien de connivences.

La conclusion des débats, en sus de l’intervention sur la bibliographie des sociétés coloniales, a été consacrée à des questions à la fois pratiques et de fond, portant notamment sur la bonne utilisation de la bibliothèque de Châlons pour les épreuves orales.

Merci à Yann Ligneureux, à Yannick Le Marec qui fut mon président de séance pendant mon intervention, à Jean-François Klein et à l’Université de Nantes d’avoir accueilli les Clionautes.