À Paris
du 18 novembre 2008 au 15 février 2009
galerie Mazarine et crypte du site Richelieu :
Bibliothèque nationale de France, 58 rue Richelieu, 75002 Paris
Du mardi au samedi de 10h à 19h
Dimanche de 12h à 19h
Fermé les lundi et jours fériés
Entrée : 7 € – Tarif réduit : 5 €
Un album à feuilleter pour ceux qui ne seront pas à Paris
http://expositions.bnf.fr/japonaises/fuji/album.html
Et une présentation remarquable sur le contexte historique de ces créations
http://expositions.bnf.fr/japonaises/arret/01.htm
LES ESTAMPES JAPONAISES
L’ukiyo-e, l’art japonais de l’estampe, s’est développé pendant l’ère Edo (1603-1868) sous la dynastie des Togukawa. Pendant l’ère Meiji (1868-1912), cet art traditionnel a été remis en cause avec le développement d’un art pictural d’inspiration occidentale. Cette évolution correspondait à la volonté de l’Empereur d’occidentaliser le pays.
Au début du XVIIe siècle, une longue période de stabilité commence après des guerres civiles qui ont marqué le XVIe siècle japonais. Le pays se ferme aux influences étrangères, même si une sorte de veille scientifique existe notamment dans le domaine des armes.
Dans ce japon pacifié, des quartiers de divertissements se constituent dans lesquels circulent des livres illustrés narrant la vie tumultueuse de ce monde éphémère de plaisirs (ukiyo : monde flottant; e : image). Les images érotiques sont éditées en grand nombre, tout comme des scènes liées au théâtre.
L’ukiyo-e est lié au théâtre Kabuki qui comme lui s’adressait aux gens du peuple, commerçants et artisans, à la différence du Nô qui était réservé aux nobles.