Dans la presse les images de l’Afrique sont celles du paysan, du safari, des grands espaces et des sports extrêmes ou celle des malheurs: guerre, famine, Afrique aidée.
Mais l’Afrique est plurielle, c’est sa richesse.
L’aide, de quoi parle-t-on?
L’intervenant passe en revue très rapidement les grandes catégories : multilatérale, bilatérale (gouvernement et coopération décentralisée présentées avec les mêmes défauts – on aurait attendu quelques nuances), celle des grands ONG (MSF etc…) et celle des nombreuses petites associations qui représentent un pourcentage financier quasi nul.
Qui est aidé?
Les gouvernements reçoivent entre 60 et 70% de la manne financière tandis que les populations sont difficiles à atteindre directement (trouver la bonne filière, les bons interlocuteurs, éviter les conflits locaux).
Pourquoi aide-t-on?
Deux raisons:
- les raisons nobles, affichées de rééquilibrage des niveaux de développement
- les autres: préserver une influence, rechercher un marché, des matières premières, se refaire une image par le mécénat. La satisfaction personnelle du petit donateur individuelle n’a été évoquée que plus tard.
Pourquoi est-on aidé?
Il y a peu d’étude sur cette question, on peut toutefois avancer quelques explications:
- Parce que le pays est en difficultés (catastrophe, guerre…)
- Parce qu’il est encore dominé économiquement
Les décalages constatés entre besoin et aide entraînent une vision négative de l’aide qui peut aller jusqu’à la déstabilisation.
Quelles conséquences?
Pour ceux qui aident:
- une bonne image de soi-même et une occasion de voyage par exemple dans les petites associations mais on aurait ici pu évoquer le même intérêt pour les coopérants.
- l’intérêt économique (aide contractuelle, implanter son entreprise…)
- les intérêts géopolitiques
L’animateur évoque d’un mot les rétrocommissions.
Pour ceux qui reçoivent:
- sur le court terme, une amélioration de la vie quotidienne en particulier pour l’aide d’urgence mais c’est ponctuel
- des déstabilisations économique, sociale et culturelle.
En Conclusion et en réponse à la question titre: ça dépend d’où on se place. Pour la France : oui, pour l’Afrique: ? Il y a du + et du –