Petite pause récréative sur ce début de dernière après-midi du festival, la dictée concoctée par Gilles Fumey (mais lue par le proviseur du lycée hôte) était l’occasion de voir si orthographe et géographie font toujours bon ménage.
Dans une salle de classe pleine, notamment de retraités (partaient-ils mieux armés de par leurs souvenirs d’une discipline leur ayant été transmise de façon davantage descendante qu’aujourd’hui ?), la lecture des cinq paragraphes a emmené les candidats sur les descriptions paysagères de Saint-Dié et de ses environs.
Rien de bien difficile sur les concepts et notions, précisément là où on aurait pu attendre quelques termes techniques de derrière les fagots. Les pièges étaient plutôt dans les noms propres qui, hélas, n’étaient pas notés au tableau.
Si le texte disait que les peintres « ont appris à voir Saint-Dié du haut de l’Ormont », massif montagneux surplombant la commune, les candidats, eux, ont sans doute buté sur ce toponyme qui avantageait les locaux et nous a rappellé que notre beau pays compte toujours plus de 36000 communes et des gentilés justement pas toujours décliné de manière logique et que nous ne connaissons évidemment pas tous !
Pas de rancune malgré tout…l’exercice était amusant…et puis on ne savait pas ce qu’il y avait à gagner…juste que le lot différait selon l’âge des participants.
A essayer dans vos classes maintenant ? Juste pour voir…