Finances publiques en temps de guerre. Déstabilisation et recomposition des pouvoirs

Les deuxièmes journées d’études du cycle « Les Finances, un ministère en guerre, un ministère dans la guerre (1914-1918) »
Dates et horaires : Le jeudi 26 mars de 9 h 15 à 17 h 30 et le vendredi 27 mars de 9 h 30 à 13 h 00

Lieu : Ministères économiques et financiers, Centre de conférences Pierre-Mendès-France, Salle François-Bloch-Lainé, 139, rue de Bercy, 75012 Paris

FINANCES PUBLIQUES EN TEMPS DE GUERRE. DÉSTABILISATION ET RECOMPOSITION DES POUVOIRS

Jeudi 26 et vendredi 27 mars 2015

http://www.economie.gouv.fr/igpde-seminaires-conferences/finances-publiques-en-temps-guerre-destabilisation-et-recomposition-des

http://tinyurl.com/kqmyb7v

Après les journées d’étude de septembre 2014 consacrées à la mobilisation financière et aux différents choix de financement de la guerre faits par les belligérants, les secondes journées d’études du Cycle « Les Finances, un ministère en guerre, un ministère dans la guerre (1914-1918) » sous la direction de Florence Descamps (EPHE) et Laure Quennouëlle-Corre se dérouleront les 26 et 27 mars 2015. Elles sont intitulées Finances publiques en temps de guerre. Déstabilisation et recomposition des pouvoirs.

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PROGRAMME PRÉVISIONNEL

Jeudi 26 mars 2015

8 h 15 – Accueil-Café

Matinée- 9 h 15 – 13 h
9 h 15 – Introduction des journées d’études par Michel SAPIN, ministre des Finances et des Comptes publics (sous réserve)

• Laure QUENNOUËLLE-CORRE : La mobilisation financière et le financement de la guerre. Enseignements des journées d’études de septembre 2014

MINISTRES DES FINANCES ET PARLEMENTAIRES EN TEMPS DE GUERRE
Président de séance : Olivier DARD, professeur à l’université de Paris-Sorbonne

• Michel MARGAIRAZ : Portrait croisé de deux ministres des Finances en guerre : Alexandre Ribot et Lucien Klotz

• Fabienne BOCK : Les ministres des Finances Alexandre Ribot et Louis-Lucien Klotz face au Parlement 1914-1918

11 h 15 – Pause

• Amaury LORIN : Paul Doumer, « grand argentier » de la IIIe République, et les « finances de guerre » (1914-1918) : un nouvel âge des finances publiques ?

• Alexandre GUIGUE : Les pouvoirs budgétaires des Parlements français et britannique pendant la Grande Guerre

12 h30 – 13 h – Discussion

13 h – Pause déjeuner

Après-midi- 14 h 00 – 17 h 30

L’IMPACT DE LA GRANDE GUERRE SUR LE MINISTÈRE DES FINANCES
Président de séance : Jean-Noël JEANNENEY, Professeur émérite à l’Institut d’études politiques de Paris, ancien ministre

• Florence DESCAMPS : L’administration centrale des Finances sens dessus dessous. Une crise de mutation ?

• Nathalie CARRÉ DE MALBERG : L’Inspection générale des Finances dans la guerre 1914-1918

15 h 15 – Pause

• Matthieu DE OLIVEIRA : Les Finances dans les tranchées

• Marie-Bénédicte VINCENT : Le ministère prussien des Finances dans la guerre : une approche des personnels

• Franziska HEIMBURGER : La Caisse des Dépôts dans la guerre

17 h – Discussion

Vendredi 27 mars 2015

8h 30h – Accueil-café

Matinée – 9 h 30 – 12 h 30

DÉSORDRES COMPTABLES, IMPROVISATIONS FINANCIÈRE OU INNOVATIONS GESTIONNAIRES ?

Président de séance : Olivier FORCADE, professeur à l’université de Paris-Sorbonne
9 h 30 – 10 h 45
• Christian DESCHEEMAEKER : La Cour des comptes dans la guerre
• Fabien CARDONI : La perte de contrôle des finances militaires : l’action des contrôleurs de l’Administration de l’armée et des dépenses engagées au ministère de la Guerre entre 1914 et 1918

10 h 45 – Pause

• Clotilde DRUELLE-KORN : From an Alice in Wonderland Idea ? Financer le ravitaillement de la France occupée pendant la Grande Guerre
• Pierre CHANCEREL : Le financement du ravitaillement en charbon pendant la Première Guerre mondiale : entre innovation administrative et bricolage comptable

12 h 30 – Conclusion des journées d’études
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Contact : recherche.igpde@finances.gouv.fr

Quatre axes d’étude ont plus spécialement été retenus :

Du côté du pouvoir exécutif, comment les successifs ministres des Finances, Alexandre Ribot et Louis-Lucien Klotz, ont-ils assumé leurs responsabilités dans la conduite de la guerre ? De quelles ressources politiques, économiques, sociales, intellectuelles et de quelles compétences financières disposaient-ils pour y faire face ? Quel était leur poids dans le gouvernement et face au Parlement, mais aussi face aux milieux d’affaires ? Comment se sont-ils positionnés par rapport aux ministères politiques (Guerre, Affaires étrangères, présidence du Conseil) et économiques (Commerce/Industrie, Armement, Travaux publics, Ravitaillement, etc.) ? Par rapport au Parlement ? Comment ont-ils arbitré entre la préservation des principes du libéralisme et les adaptations nécessaires à la conduite d’une économie de guerre ? Comment qualifier la gestion comparée de Ribot et de Klotz ?

Du côté du Parlement, quels ont été les parlementaires qui ont compté ou pesé dans la définition de la politique financière et budgétaire ? Quels ont été les points de débats les plus importants en matière de financement de la guerre ou de finances publiques ? Quelles procédures les commissions financières ont-elles mises en place pour contrôler les finances de guerre ? Avec quels résultats ? La Première Guerre mondiale a-t-elle été l’occasion de modifications ou de perfectionnements dans la procédure budgétaire ou dans la répartition des pouvoirs budgétaires ? Quels ont été les aménagements apportés au droit budgétaire et comptable ?

Du côté de la gestion des finances publiques, quel a été l’impact de la guerre sur le système budgétaire et ses différentes institutions (ministère des Finances, Cour des comptes, commissions financières, ministères « dépensiers ») ? Y a t-il eu des innovations gestionnaires apportées au système de gestion des finances publiques, au niveau central ou au niveau local ? Quelles ont été l’attitude et l’action des ministères en matiére de dépense (marchés de fournitures et d’armement, comptes spéciaux etc.) ? Quelles ont été les réalisations ou les réflexions des responsables des finances publiques en matière de contrôle de la dépense ? Les juristes de finances publiques ont-ils joué un rôle pendant la durée de la guerre ?

Enfin, du côté des administrations et des fonctionnaires, quel a été l’impact social et humain de la guerre sur les institutions financières, en matière d’organisation, de structures et de personnels ?