Daniel Dellisse nous offre une stimulante histoire d’un genre musical qui a marqué la seconde moitié du 20ème siècle, le Rock’n’roll. Né aux Etats-Unis, il s‘est répandu dans le monde, y compris dans ce qui était le bloc de l’Est à partir des années 1950.

Quatrième de couverture :

En novembre 1954, accusé d’usurpation de pseudonyme par un musicien de rue, l’animateur de radio américain Alan Freed rebaptisait son émission et déposait un nouveau nom pour la musique qu’il programmait : « rock’n’roll ». Bientôt, les teenagers allaient se trémousser sur Rock Around the Clock, Elvis allait faire scandale à la télévision et le cinéma allait propager l’excitation sur une bonne partie du globe.

On peut parler de révolution. Aux États-Unis, au début des fifties, la musique était ségréguée comme le reste de la société. Dans un contexte qui mérite d’être redécouvert, le rock’n’roll a renversé les cloisons.

À travers de nombreux extraits de documents inédits en français, cet ouvrage emmène ses lecteurs dans les studios et sur les scènes, dans les banlieues proprettes et les ghettos surpeuplés, dans le Berlin d’avant le mur, au Golf-Drouot et même dans l’espace, sur les traces des pionniers d’un genre musical que les générations suivantes n’ont cessé de faire évoluer.

Le compte-rendu et l’entretien ont été réalisés par Jean-Philippe Martin.