- Mardi 17 janvier à 18h
Il n’y a pas d’enfants ici Auschwitz – Gross-Rosen – Buchenwald
INAUGURATION DE L’EXPOSITION
présentée au Cercil du 18 janvier au 31 mars
Thomas Geve est allemand ; enfant juif, il est déporté à Auschwitz avec sa mère à l’âge de 13 ans, en juin 1943. Faisant plus grand que son âge, il échappe à l’extermination. Il travaille à Auschwitz I jusqu’en janvier 1945 date à laquelle il est évacué vers Gross Rosen, puis à Buchenwald. À la libération de celui-ci le 11 avril 1945, il fait partie des 903 enfants vivants, sauvés par la résistance du camp. Il entreprend alors de représenter en 79 dessins ce qu’il a vécu afin de le raconter à son père réfugié en Angleterre. C’est le témoignage unique d’un « enfant historien » sur les camps de concentration et d’extermination.
Cette exposition propose 31 dessins légendés par Thomas Geve lui-même. Il n’y a pas d’enfant ici donne aussi des explications historiques sur ces trois camps et leur fonctionnement.
Exposition réalisée par l’Association Buchenwald Dora et Kommandos.
Cette exposition sera présentée du mardi 24 au vendredi 27 janvier au lycée Duhamel du Monceau de Pithiviers.
- À 18h30
CONFÉRENCE
La Résistance à Buchenwald, de la mémoire à l’histoire
par Olivier Lalieu, historien au Mémorial de la Shoah
« L’histoire de la résistance française à Buchenwald s’inscrit dans ce cadre, à la fois singulier et dramatique. Alors que la survie représente l’horizon obligé de chacun, une poignée de déportés s’engage pour la défense de leur communauté et la permanence du combat contre le nazisme. »
Enseigner l’histoire de la résistance par la bande dessinée
- Mercredi 18 janvier
- Résistance armée et résistance civile dans la bande dessinée
Rencontre avec Xavier Aumage, archiviste du Musée de la Résistance Nationale de Champigny autour de deux bandes dessinées Vivre libre ou mourir (éd. Lombard, 2011), et de Les enfants sauvés (éd. Delcourt, 2008). Il a été commissaire de l’exposition « La Résistance dans la bande dessinée de 1944 à nos jours » réalisée par le CHRD de Lyon et le Musée de la Résistance Nationale.
14h-15h Pour les enseignants
La bande dessinée Vivre libre ou mourir est un album collectif qui réunit neuf illustrateurs autour de neuf histoires de résistance. Des textes introduisent chacune de ces histoires entraînant le lecteur dans des univers peu explorés jusqu’à présent dans les BD (contribution des antifascistes allemands à la résistance, univers carcéral pendant l’Occupation, itinéraire résistant du photographe Robert Doisneau, film clandestin tourné par le résistant Francis Porret…).
Les histoires racontées dans Les enfants sauvés permettent d’aborder un autre aspect de la résistance. Cette résistance dite civile qui a permis de sauver en France des milliers d’enfants juifs.
Ces deux albums sont de véritables outils pédagogiques.
Rencontre animée par Gilles Cazenave- Cambot, professeur missionné par le Rectorat de l’Académie Orléans-Tours. En partenariat avec Légende BD.
- Formation histoire sur la Seconde guerre mondiale
Mardi 24 janvier à 18h
La conférence de Wannsee, 70 ans après…
Florent Brayard, historien et chercheur au CNRS
Le 20 janvier 1942, une réunion est organisée par Reinhard Heydrich, l’adjoint d’Heinrich Himmler et le directeur de l’Office central de sécurité du Reich. Quinze hauts fonctionnaires du parti nazi et de l’administration allemande se réunissent dans une villa, dans la banlieue de Berlin, au bord du lac de Wannsee, qui a donné son nom à cette réunion.
La conférence de Wannsee a longtemps été considérée comme un moment décisif dans l’évolution de la « solution finale de la question juive ». De nouveaux documents remettent cette lecture en question. Alors, que s’est-il passé à Wannsee ?
Comment préparer la visite avec des élèves du camp d’Auschwitz ?
- Mardi 31 janvier à 18h00
- Visiter Auschwitz ?
Pierre-Jérôme Biscarat, membre du service pédagogique de la Maison d’Izieu et co-auteur avec Jean-François Forges du « Guide historique d’Auschwitz », éd. Autrement.
Claude Lanzmann, réalisateur du film Shoah prévient : « Auschwitz ne se visite pas. Il faut y arriver chargé d’un savoir. Il faut voir et savoir, savoir et voir indissolublement. » Les auteurs du premier guide de visite d’Auschwitz se sont donc attachés aux faits historiques. Des documents d’archives, des cartes et des plans accompagnent le lecteur, peut-être futur visiteur. Les descriptions sobres et les faits précis sont ponctués de témoignages de survivants.
Cette conférence est aussi l’occasion de retracer l’histoire du plus grand complexe concentrationnaire nazi, et du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau où ont été déportés les internés des camps de Beaune et de Pithiviers, hormis ceux des convois 50, 51, 52 (Sobibor) et 73 (Kaunas).
En partenariat avec l’association Loire Vistule.
Attention Complet : les classes du département du Loiret rencontrent Emile Torner et David Perlmutter.