Le bilan d’activité de la Cliothèque est finalement assez connu pour qu’on se dispense de faire trop long. J’ai regroupé l’histoire et la géographie bien entendu.
L’annonce régulière des mises en ligne des comptes rendus de lecture est suffisamment présente sur la liste de diffusion pour que tous les adhérents de l’association aient une petite idée du dynamisme de cette activité.
Tous les mois, ce sont plus de 30 à 50 ouvrages qui sont présentés par une équipe de rédacteurs stable et qui a su au fil du temps s’imposer comme un acteur incontournable du monde de l’édition dans notre discipline. La Cliothèque assure à notre association une visibilité importante, à tel point que nous sommes sollicités en permanence par les plus grands éditeurs. Mais aussi par les plus petits dont les moyens de communication sont limités.
Depuis quatre ans, sous l’impulsion de Cyril Froidure le secteur multimédia s’est considérablement développé, et les chaînes de télévision n’hésitent plus à nous envoyer en avant-première leurs documentaires.
De ce point de vue, l’interface avec ciné histoire-géo est devenue une évidence, ce qui explique le renforcement de l’équipe autour du noyau initial qui a consacré énormément de temps et d’énergie.
Encore une fois, plus qu’un bilan sous forme d’autosatisfaction, ce sont plutôt les perspectives qui nous intéressent.
Comme cela a été décidé en comité éditorial, nous avons commencé à rechercher des partenariats avec des éditeurs sur la base d’une adhésion de soutien à notre association. La cotisation annuelle d’un montant modeste, 200 €, permettra à tous les éditeurs de souscrire et par voie de conséquence évitera toute tentative de peser sur la ligne éditoriale de la Cliothèque.
Le fait qu’une interface existe entre les supports multimédia et ciné histoire-géo permettra également la recherche de partenariats auprès des sociétés de production. Une fois de plus, le souci de notre indépendance nous guide, de la même façon que celui de l’efficacité et de la pérennité de notre engagement au service de nos disciplines.
150 analyses de films en quatre ans, une fréquence désormais régulière et une reconnaissance largement acquise, tel est le bilan rapide de la dévédethèque.
Parmi les perspectives concernant plus spécifiquement le secteur du livre, le salon du livre de sciences humaines devrait être maintenu mais aura sans doute lieu aux alentours du mois d’avril. Notre participation au salon du livre d’histoire de Blois et celui de géographie de Saint-Dié devrait dépendre de la prise en charge par un éditeur du déplacement de l’un des membres de notre équipe. Nous avons mis par le passé en ligne des conférences dans des délais rapides qui ont beaucoup impressionné les auteurs, les éditeurs.
La présence de la Cliothèque à Blois sera sans doute importante, comme l’an passé.
Le renforcement de l’équipe de la Cliothèque s’explique par la multiplicité des tâches qui sont aujourd’hui nécessaires pour assurer son développement.
Ce renforcement a été rendu possible par une conception ouverte de l’association, par un souci constant de la convivialité, de l’attention aux autres et de la permanence de contacts qui aillent au-delà du virtuel. Cette présence s’étend également sur tous les continents.
La mutualisation est un des principes fondateurs de notre association. Nous avons été en mesure de le mettre en pratique dans le domaine des savoirs et des connaissances. C’est une évidence.
La Cliothèque fonctionne aujourd’hui comme une rédaction qui assure une veille scientifique reconnue. C’est cela qui nous permet, dans le cadre des combats qu’il faudra mener pour assurer la défense et la promotion de nos disciplines d’enseignement et de formation, d’être reconnus et crédibles et bien entendu indépendants.
Les échéances à venir seront sans doute importantes pour nos disciplines, et nous savons que nous saurons trouver en nous les ressources et les moyens d’y répondre.