Méthodologie de mise en place
Introduction de l’action “ Le Climat dans tous ces Etats”
Migration, perte irréversible de la biodiversité, incendies, tornades, inondations sécheresses, montée des eaux et autres catastrophes seraient les conséquences d’un dérèglement climatique depuis longtemps prévu.
Quelques 5 500 milliards d’euros d’ici à 2050, une récession équivalente à celle des années 1930 serait le coût de notre incapacité à réagir.
Ces milliards de tonnes de molécules de CO2 que nous enlevons chaque jour aux entrailles de la terre pour les rejeter sous forme de gaz dans l’atmosphère s’accumulent irrémédiablement. Invisibles, inodores, elles n’en perturbent pas moins le rayonnement solaire. L’équilibre écologique s’y patiemment atteint est bouleversé. Les chaleurs s’accumulent, modifient ça et là, au gré des vents, l’évaporation. Le taux d’humidité des masses d’air s’en trouvent bousculer: de glacial à brûlant, d’inondé au desséché, les territoires subissent les aléas du climat. Les habitants de la Nouvelle-Orléans à la Bretagne, de l’Arctique au Mozambique en pâtissent, migrent quand la terre ne reçoit plus l’eau pour les nourrir, voient leurs biens emportés par les vents ou par les flots.
L’effet papillon s’additionne à l’effet domino. Les pessimistes voient dans ce désordre climatique une crainte pour l’ordre mondial. Les optimistes l’urgence d’une réponse politique forte.
Le GIEC, dans son rapport de 2010 pointe lui le rôle de la ville dans « l’atténuation du changement climatique”. La solution serait-elle au coin de la rue?
Global Reporters et les enseignants, lycéens et collégiens qui participent à l’action ici présentée le croient.
Les technologies de l’information et de la communication bouleversent notre rapport au monde : la société en réseau qu’elles façonnent pourrait–elle être mise au service des préoccupations environnementales locales comme globales? Plus précisément, les nouvelles technologies de l’information et de la communication peuvent-elles faciliter, motiver une prise à la décision et à l’action du citoyen. Peuvent-elles rassembler autour de finalités qui dépassent le cadre de l’immédiat et des envies de première nécessité? Sont-elles en mesure de donner une dimension collective aux actions de chacun?
Notre expérience nous rappelle sans cesse qu’il est difficile de parler de «complexe» et de vision systémique alors que le «simple», le «fondamental», n’est pas si simple à faire acquérir, que les moyens ne sont pas souvent là pour soutenir les efforts de chacun, qu’aborder le global et les enjeux planétaires alors que le local échappe à aux citoyens reste un véritable défi. Global Reporters Association met au point, après 17 ans d’expérience en France et à l’étranger une toute nouvelle méthodologie basée sur la participation de chacun. Le défi reste de bâtir une intelligence collective au profit de biens communs. Global Reporters propose une structure, des moyens, l’énergie des jeunes et les compétences des enseignants.
Des problèmes de terrain:
L’utilité des réseaux sociaux peut-il s’appliquer dans un cadre scolaire?
L’intérêt des espaces collaboratifs peut-il se retrouver dans une démarche éducative?
Les liens multimédia peuvent-ils répondre aux enjeux des approches systémiques?
Les plates-formes en ligne peuvent-elles pallier les problèmes de mise en place de projets interdisciplinaire
Nos hypothèses
- Les différentes thématiques d’enquêtes vont permettre une approche systémique.
- La création d’une interface liant les enquêtes à un réseau social et à un atlas va motiver les jeunes.
- L’atlas donne une dimension collaborative aux productions individuelles et disciplinaires des élèves.
- La modularité des enquêtes va permettre la création de parcours thématiques personnalisés.
Fonctionnement de l’action Climat
Ensemble jeunes et éducateurs donnent à leur communauté, scolaire, sportive ou culturelles une prise sur la complexité des enjeux du climat. Le parcours donne le choix des fondamentaux à aborder. Ce parcours est structuré de manière à rendre compte des acteurs, des facteurs, des enjeux et des solutions. Il propose des aller-retours entre le global et le local. Il est présenté comme base de départ à des activités pédagogiques simples. Chacune de ces activités se présentent sous la forme d’enquêtes. Chacune de ces enquêtes est basée sur les connaissances et les compétences des jeunes, à un moment donné de leur scolarité. Chacune propose à l’enseignant de la mettre en regard de l’enquête de l’autre. Et de comparer ensemble les différentes représentations du monde. Pour mieux en comprendre, respecter et préserver une diversité respectueuse des autres et des choses.
Ensemble, elles visent toutes à mieux comprendre un enjeu. Chacune se complète l’une de l’autre. Toute reste indépendante l’une de l’autre. Chaque enseignant peut ainsi faire réaliser une de ces enquêtes, en mettant simplement en avant ses compétences ou ses savoirs disciplinaires. Chaque enquête réalisée peut être enrichie du regard d’une autre discipline. Le tout est ainsi mis en ligne, à la disposition de tous, au commentaire de chacun (après modération). Mises en ligne sur la plate-forme des Global Reporters, les productions scientifiques, artistiques ou littéraires notées trois étoiles ou plus sont à la disposition de tous. Chacun peut en nourrir son projet pédagogique. D’autres monter une exposition au sein de son établissement lors de la semaine du développement durable 2015.
Au fil du travail avec les jeunes, des fonctionnalités ont été ajoutées, d’autres améliorées. Aujourd’hui, les éducateurs peuvent associer aux parcours thématiques des ressources documentaires qu’ils jugent les plus utiles à l’apprentissage, les plus pertinentes par rapport au territoire, au milieu, à l’environnement de chacun.
Les données associatives locales peuvent être mis à disposition des éducateurs. Les productions citoyennes illustrent les enjeux locaux avec d’autant plus de précision. A l’heure des big datas, ces données motivent à l’action. Dans un processus de réification propre au communauté en ligne, l’action de chacun s’additionne à celle de tous. Le citoyen prend conscience de sa prise sur le réel. Il valorise sa créativité, son autonomie et la coopération en la mettant au service de sa communauté d’apprentissage, culturelle ou sportive.