Le « Labo » est une revue mutualiste. Retrouvez tous les 2 mois les contributions des Clionautes.
Editorial par Jean-Pierre Meyniac
Le deuxième numéro du Labo est en ligne… à l’heure H du jour J ! Nous le savons, vous lecteurs, et moi, rédac’chef, qu’un tel éditorial ne peut qu’être un exercice d’autoprom’ et de fausse modestie : alors bas les masques !!! Ouais, on est fier de notre boulôt (palsambleu !). Et surtout les auteurs ont sacrément bien bossé : alors, après les heures passées à lire ces articles (prévoyez café et nuit blanche), n’hésitez pas à les féliciter ou à les engueuler ! Si vous estimez que « Born to run » n’est pas un album génial, dîtes-le à Vincent ! Si vous trouvez The Web Galery of Art ennuyeux, passez un savon à Daniel et Cécile ! Si les rizières et les photos de victoires militaires vous ont affligés, adressez-vous à Jean-Marc et Claude ! Enfin si vous trouvez que la Coupole est bien loin de chez vous, que Dumont n’y connait rien en démographie, et que les films de Godzilla n’ont rien à faire dans votre cours, de même, d’ailleurs, que le TNI… alors écrivez aux auteurs.
MAIS si vous avez apprécié leur travaux, dîtes-le 8-))))
Bonne lecture !
En pratique
Le Labo est la revue des Clionautes. Vous pouvez télécharger au format PDF chacune des 8 rubriques (chaque rubrique est un ‘4 pages‘ pesant entre 300 et 500 Ko) et/ou télécharger le numéro complet (32 pages pour environ 5 Mo). Vous pouvez diffuser et utiliser les pistes tracées dans ces numéros… Nous vous demandons simplement de citer vos sources et, pourquoi pas, contacter les auteurs pour les féliciter, les critiquer, les encourager…
Au sommaire
Dans le Labo_photo, Jean-Marc Kiener propose l’exploitation pédagogique en sixième et en seconde d’une photo de rizières en Indonésie.
Ce paysage de rizière (entre Timbaan et Paku, à environ 300 km au nord de Makassar en Indonésie) semble présenter l’aspect traditionnel de la riziculture asiatique en terrasses, celui d’une montagne d’un pays du Sud restée au stade de la montagne nourricière. Cependant, il s’agit d’un exemple assez récent d’une colonisation agricole, la transmigration. Ce front pionnier est encore aujourd’hui le lieu d’affrontements entre populations autochtones et immigrants venus de l’île voisine. »
Dans le Labo_rencontre, Eric Gachet a interviewé Gérard-François Dumont, géographe, économiste et démographe, professeur à l’Université Paris IV Sorbonne. Recteur, il est aussi le président de la revue Population et Avenir.
« Gérard-François Dumont souligne, dans son livre Les territoires face au vieillissement en France et en Europe, paru en 2006, l’importance du processus de vieillissement, considéré comme l’un des phénomènes majeurs du XXIème siècle. Ce constat nécessite selon lui de recourir à une nouvelle notion, celle de « gérontocroissance ». C’est cette notion qu’il aborde dans l’entretien qu’il a accordé aux Clionautes. »
Dans le Labo_vidéo, Lionel Lacour traite du traumatisme nucléaire à travers le cinéma des années 50 au début des années 70.
« Lorsque l’Union soviétique se dote de la technologie nucléaire militaire un conflit nucléaire avec les Etats-Unis est désormais possible. Le cinéma américain et occidental a alors vu dans ce fait atomique des possibilités de scénarios divers, jouant sur les peurs et les interrogations nées après les deux bombardements sur le Japon. Pourtant, les cinéastes se sont-ils résolument opposés à cette nouvelle arme et à ce qu’elle pouvait représenter, comme ils avaient autrefois majoritairement condamnés la Première guerre mondiale dans un pacifisme rageur ? Les productions cinématographiques sur ce sujet sembleraient alors révéler l’évolution de l’opinion publique occidentale. Ainsi, après la crainte d’une nouvelle guerre mondiale, d’une destruction planétaire sans évoquer directement un conflit mondial, suit une forme d’accommodement de l’équilibre nucléaire, le cataclysme nucléaire étant souvent présenté sous forme de parabole. Mais après la crise des fusées de 1962, la menace devenant plus précise, plus concrète, les scénarios deviennent plus réalistes, plus catastrophistes ou plus cyniques. » …
Dans le Labo_son, Vincent Bocquet évoque les rapports entre le Rock et l’histoire et trace des pistes d’utilisation en classe de terminale.
« Le rock est sans doute l’une des deux cultures populaires de masse nées dans le courant du XXe siècle, l’autre, chronologiquement la première, étant le cinéma. Il n’est pas indifférent, dans le cadre du programme de Terminale, de noter qu’elles sont toutes deux très largement d’origine américaine… L’histoire du rock peut ainsi se lire comme un reflet de l’histoire et de la sociologie des sociétés occidentales dans la seconde moitié du XXe siécle. Dans son très beau Dictionnaire du rock, malheureusement déjà un peu incomplet car paru en 2001, Michka Assayas le dit avec élégance : ‘le rock représente la seule aventure collective d’un genre nouveau à avoir été vécue en Occident dans la seconde moitié du XXe siècle’ « .
Dans le Labo_image, Claude Robinot propose une exploitation croisée de 3 photographies de la 2nde guerre mondiale en classe de première (générale et technologique).
« Ces 3 images sont des photogrammes extraits des actualités allemandes et soviétiques. Images emblématiques, souvent vues, elles rythment la chronologie de la guerre en Europe. La première image vient des «Deutsche Wochenschau », de septembre 1939. Un soldat allemand arrache l’aigle polonais à un poste frontière dont la barrière est enfoncée. La deuxième image est extraite des « Soyouz Kino Journal » du 9 janvier 1943. Deux soldats soviétiques s’embrassent. Ils viennent de faire leur jonction au terme de l’opération « Uranus » et d’encercler l’armée de Von Paulus prisonnière dans Stalingrad. La troisième image est la célèbre photo prise par le photographe Evgueni Khaldeï montrant les soldats soviétiques qui plantent le drapeau rouge au sommet du Reichstag encore fumant des combats. »
Dans le labo_Web, Daniel Letouzey et Cécile de Joie explorent « The Web Gallery of Art ».
« The Web Gallery of Art est un musée virtuel et une base de données exceptionnelle en histoire de l’art. A ce jour, le site propose plus de 18000 reproductions en peinture et en sculpture européennes pour une période allant de 1100 à environ 1850. The Web Gallery of Art est l’œuvre de deux hommes : le Dr. Emil Krén chercheur en sciences physiques en retraite, actuellement conseiller en technologie de l’information chez KFKI Systems Corporation Informatiques (Budapest) et M. Dániel Marx, assistant de recherches au département d’informatique et de théorie de l’information, de l’université de technologie et d’économie de Budapest. Les auteurs du site se sont entourés de professionnels, pour améliorer la qualité des commentaires. Ils offrent aux professeurs et à leurs étudiants une source incomparable, pour l’instant en accès libre et gratuit. Cette initiative privée n’est soutenue financièrement par aucun musée, ni aucune structure publique ou privée. »
Dans le Labo_sortie, Fabienne Dherse trace des pistes pour une exploitation pédagogique de la Coupole.
« Située à St Omer, dans le Pas-de-Calais, le site de la Coupole, est devenu en 1997, le Centre d’Histoire et de Mémoire du Nord-Pas-de-Calais. Construite par les Nazis au cours de la 2e guerre mondiale, la Coupole aurait dû servir de base de lancement des fusées V2 dirigées, entre autre, sur Londres. Bombardée par les Alliés, elle a été abandonnée après le débarquement de Normandie. Ce vestige de la seconde guerre mondiale est aujourd’hui un vaste espace muséographique, permettant aux visiteurs de découvrir différents aspects du conflit comme par exemple celui des « armes secrètes allemandes » ou celui de l’Occupation dans le Nord de la France.
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Dans le Labo_pratique, Michel Sauvade présente ce qu’il est possible de faire avec le tableau numérique interactif (TNI) :
Quatre vingt pour cents des 2 millions de Tableaux numériques – ou blanc – interactifs (TNI ou TBI) installés dans le monde, sont utilisés dans un cadre éducatif. Si la France a connu un équipement plutôt tardif par rapport à d’autres pays européens comme le Royaume-Uni, on compte aujourd’hui 7000 TNI installés et ce nombre devrait passer à 11 000, voire 14 000 en 2008. Le professeur d’Histoire-Géographie y trouve-t-il son compte ? Assurément, le TNI peut nous apporter beaucoup, dans l’élaboration de nos séquences comme dans la mise en activité des élèves en classe entière.…