Le « Labo » est une revue mutualiste. Retrouvez tous les 2 mois les contributions des Clionautes.
Editorial par le rédacteur en chef
Le troisième numéro du Labo est en ligne… à l’heure H du jour J ! Bof ! Routine, routine !? D’une certaine façon oui puisque ce 3° numéro est l’occasion de stabiliser la ligne éditoriale et de confirmer nos objectifs. Mais ce numéro annonce également un tournant. Une réunion du comité éditorial des Clionautes (et donc de la revue) a fixé, le 3 janvier dernier, quelques nouvelles orientations :
– réfléchir à une version Web du labo ;
– varier les signatures, tout en s’appuyant sur une équipe stable
– réfléchir à une édition (à compte d’auteur ?)
– péréniser les rubriques et réfléchir à la viabilité de nouvelles approches (la géomatique ? l’innovation pédagogique ; etc.).
Alors bonne lecture et rendez-vous dans 2 mois pour un (nouveau ?) prochain numéro.
En pratique
Le Labo est la revue des Clionautes. Vous pouvez télécharger au format PDF chacune des 8 rubriques (chaque rubrique est un ‘4 pages‘ pesant entre 500 Ko et 1,2 Mo Ko) et/ou télécharger le numéro complet (32 pages (+1) pour environ 7 Mo). Vous pouvez diffuser et utiliser les pistes tracées dans ces numéros… Nous vous demandons simplement de citer vos sources et, pourquoi pas, contacter les auteurs pour les féliciter, les critiquer, les encourager…
Au sommaire
Dans le Labo_photo, Emmanuel Maugard analyse le « retour des Nantais vers le fleuve » en posant les problématiques d’une ville-port.
« L’île de Nantes est un territoire de 337 ha baigné par la Loire, se trouvant face au centre historique de l’agglomération nantaise comptant plus de 550 000 habitants. Nantes est la capitale de la région Pays-de-la-Loire, situé à l’ouest de la France. L’île de Nantes est située au cœur de l’agglomération mais en marge sud de la cité. ../.. »
Dans le Labo_rencontre, Cyril Froidure a interviewé Jean-Christophe Victor, à propos du « Dessous des cartes ».
« Jean-Christophe Victor a accepté de répondre aux questions du Labo sur l’émission en particulier et la géopolitique en général. Nous le remercions, ainsi que Virginie Raisson et Brigitte Alain-Chevallier, pour leur gentillesse et leur disponibilité. Nous remercions aussi Barthélémy pour la patience dont il a fait preuve. »
Dans le Labo_vidéo, Patrick Mougenet aborde les « Voyages du Maréchal » comme mise en scène de la Révolution Nationale.
« Deux grandes séries de voyages sont entreprises par le Maréchal Pétain pendant la seconde guerre mondiale. Entre septembre 1940 et novembre 1942, le chef de l’Etat français effectue une vingtaine de déplacements dans plus de 50 villes de la zone Sud, alors non occupée. Plus tard, d’avril à juin 1944, il entame un périple dans la zone Nord pour visiter les populations ayant subi les bombardements alliés et tenter de sauver la légitimité agonisante du régime de Vichy. C’est ici à la première série de voyages que nous nous intéresserons, car, au cœur de la Révolution nationale, leur finalité s’oriente vers un triple objectif : propager le culte du Maréchal ; donner chair aux valeurs nouvelles de la « France nouvelle » ; ancrer les masses de granit du pétainisme. Les actualités cinématographiques, contrôlées par les autorités de Vichy jusqu’en août 1942, se chargent de diffuser une propagande et une imagerie positives dans lesquelles les Voyages du Maréchal et le message qu’ils véhiculent se fondent parfaitement.
»
Dans le Labo_son, Fred Jouneau et Caroline Tambareau évoquent Georges Brassens.
« Brassens fait partie, avec Ferré, Brel et Trenet, des meilleurs chanteurs compositeurs interprètes de la chanson francophone. Les textes de Brassens ont été écrits entre les années 40 jusqu’à la toute fin des années 70. Il existe actuellement plus de 200 chansons enregistrées dont 12 albums publiés de 1953 à 1976 par Brassens lui-même. En 1985, son ami Jean Bertola enregistre les 17 dernières chansons que Brassens n’a pas eu le temps d’enregistrer. C’est parmi elles que se trouve Honte à qui peut chanter. Son style musical est caractérisé par un dépouillement apparent (même si l’écriture est loin d’être simpliste). Ses chansons ont donc musicalement bien vieilli ce qui rend leur passage en cours plus facile. Il en va tout autrement des textes.
« .
Dans le Labo_image, Antoine Tresgots propose d’analyser deux affiches de Jules Grandjouan.
« En octobre 1910 la CGT lance la grève dite « de la thune » (pour un salaire minimum de 5 francs)… Ce sera un échec… Jules Grandjouan, alors l’un des plus grands illustrateurs de l’extrême-gauche (il travaille beaucoup à « l’Assiette au beurre ») fera 3 dessins sur ce sujet. Nous proposons d’en analyser deux (niveaux quatrième et première). »
Dans le labo_Web, Daniel Letouzey et Jackie Pouzin explorent « Géoclip« .
« Quatre raisons, au moins, de vanter le travail mené par les concepteurs de Géoclip (Eric Mauvière, Isabelle Coulomb, Yannick Lafont) : la cartographie interactive mise gratuitement à la portée de tous les collègues et de leurs élèves […] ; la variété des espaces à étudier ou faire étudier en ligne […] ; la puissance d’une base de données particulièrement fournie et régulièrement mise à jour ; l’occasion de démontrer la puissance du web […] »
Dans le Labo_sortie, Cécile de Joie trace des pistes pour une exploitation pédagogique du musée Zervos à Vézelay.
« Le musée Zervos a été inauguré à l’automne 2005 à Vézelay, il s’impose peu à peu comme un nouveau lieu culturel, dans la cité médiévale icaunaise, plus connue pour sa basilique, fréquentée par 800 000 touristes chaque année. Ce musée s’est établi dans l’ancienne maison Romain Rolland, ce qui a imposé certaines contraintes muséographiques. La maison était la propriété des Universités de Paris, qui l’ont mise à disposition du Conseil Général, maître d’œuvre du projet. Le propriétaire a imposé de conserver le cabinet de travail de Romain Rolland, où sont exposés quelques souvenirs et documents liés à l’œuvre de l’auteur, prix Nobel de littérature en 1915. Mais l’essentiel du musée est consacré à l’art moderne. »
Dans le Labo_pratique, Anthony Lozach’ et Caroline Tambareau présentent les exerciseurs :
« Dans nos pratiques pédagogiques, le questionnement des documents, des faits ou de la leçon est une activité généralement hiérarchique, du professeur vers les élèves. Les moments où le professeur pose des questions, ouvertes ou fermées, sont très nombreux : rappel de l’heure précédente, problématique, analyse de documents, évaluations écrites et orales. Nous sommes aussi convaincus que la formulation des questions par les élèves est un atout pour la construction des savoirs. Cette démarche est basée sur le travail en autonomie et sur l’interactivité entre les élèves, dans laquelle les TICE s’avèrent être un atout supplémentaire.«