Editorial par Jean-Pierre Meyniac
Voici le 4° numéro du Labo, la revue des Clionautes. Nous avons réalisé un petit bilan des 3 premiers numéros (voir cet article). Il est mi figue (baisse des visites) mi raisin (bonne notoriété)… mais il ne nous empêche pas de continuer encore et toujours (Yi ha !!!).
L’équipe porteuse du projet propose :
– de poursuivre sur la forme actuelle (bimestriel en PDF avec 8 rubriques) pour les n° 4 (mars) 5 (mai) et 6 (juillet)
– d’étudier une possible forme électronique pour la revue, en plus ou en lieu et place du PDF
– d’étudier les modes de diffusion et de promotion
– d’étudier sérieusement l’audience et l’impact de la revue
Pour cela une équipe est constituée qui prend en main ces questions et le futur de la revue : Jean-Pierre Meyniac – Claude Robinot – Cécile de Joie – Daniel Letouzey – Bertrand Quennoy – Christine Galopeau de Almeida.
Pour vous joindre à cette équipe contacter le rédacteur en chef : c’est ouvert à tous les adhérents.
Bonne lecture !
En pratique
Le Labo est la revue des Clionautes. Vous pouvez télécharger au format PDF chacune des 8 rubriques (chaque rubrique est un ’4 pages’ pesant entre 500 et 1 000 Ko) et/ou télécharger le numéro complet (1 page de garde + 32 pages pour environ 5,5 Mo). Vous pouvez diffuser et utiliser les pistes tracées dans ces numéros… Nous vous demandons simplement de citer vos sources et, pourquoi pas, contacter les auteurs pour les féliciter, les critiquer, les encourager…
Au sommaire
Dans le Labo_photo, Cécile de Joie se propose d’aborder le thème de l’Egypte face au défi alimentaire au travers d’une photographie prise à Damanhourt, à l’ouest du delta du Nil (cliché de Thierry Ruf, 2004).
La photo est analysée et mise en perspective avec d’autres sources.
La séance est plutôt prévue pour le niveau seconde, mais a également sa place en collège.
Dans le Labo_rencontre, Frédéric Fesquet a interviewé pour Le_Labo, Philippe Joutard. Professeur d’histoire en lycée, à l’Université de Provence et à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales, il a assumé les fonctions de recteur des académies de Besançon et de Toulouse et a présidé la commission qui a rédigé les programmes pour l’école primaire en 2002. Il a également mené une carrière de chercheur et a publié une quarantaine d’ouvrages et des articles sur le protestantisme cévenol et la révolte des camisards au XVIIIe siècle et sur le fonctionnement de la mémoire collective protestante mais aussi nationale. Ses recherches actuelles portent sur l’imaginaire comme agent et créateur d’histoire, en particulier à propos de l’apparition de la haute montagne dans la sensibilité occidentale. Parmi les nombreux projets qu’il a réalisé, il faut signaler qu’il appartient à l’équipe fondatrice de la revue L’Histoire.
Dans le Labo_vidéo, Laurent Gayme propose de mettre en évidence, à travers l’utilisation d’extraits de trois films américains, les grandes phases de la guerre froide, et de montrer comment des cinéastes américains ont pu, à différentes époques, jouer avec les stéréotypes de la représentation du Russe, autour du thème de l’attaque et de l’invasion des Etats-Unis. Cette séquence a été mise au point et testée en Terminale option cinéma, mais peut être utilisée dans tout type de Terminale. Les trois films utilisés sont : Point Limite, de Sidney Lumet (1964) ; Les Russes arrivent, de Norman Jewison (1966) ; L’Aube Rouge, de John Milius (1984).
Dans le Labo_son, Bertrand Quennoy explore l’univers musical de Tiken Jah Fakoly et le reggae comme musique de revendication.
L’article commence par cette belle citation : « Après l’abolition de l’esclavage. Ils ont créé la colonisation. Lorsque l’on a trouvé la solution. Ils ont créé la coopération. Comme on dénonce cette situation. Ils ont créé la mondialisation. »
Dans le Labo_image, Pierre Borgo, propose d’explorer « les 100 photos du siècle » (Marie-Monique Robin) à la fois un livre publié aux éditions du Chêne ET une série de petits films (6 mn) diffusés sur Arte entre 1998 et 2000, dans le cadre du passage à l’An 2000.
Après une présentation de cette magnifique ressource il analyse plus en détail « Gandhi au rouet » (Margareth Bourke-White, 1947)…
Dans le labo_Web, Daniel Letouzey et Anthony Lozac’h explorent l’univers des blogs en histoire-géographie. La révolution du web 2.0 a gagné les profs d’Histoire-Géographie. A la suite de leurs élèves “ accros ”, de nombreux collègues ont adopté les réseaux sociaux et se sont mis à leur tour à gérer un blog. Le succès du Web Pédagogique illustre l’intérêt de ce mode de communication. Les blogs d’Histoire-Géographie concernent tous les niveaux, avec une domination du secondaire. Leurs objectifs, leurs dynamismes, leurs interfaces reflètent une grande variété d’usages. Quels sont les apports spécifiques de ces outils à la pédagogie ? Comment se placent-ils par rapport à la première génération de sites indépendants tenus par des enseignants ? Peut-on dresser une typologie de ces blogs ?
Dans le Labo_sortie, Vincent Léonard propose de connaître (et d’exploiter en classe) la place Nationale à Montauban.
Si vous n’êtes pas un ‘local’ cet article, outre son contenu culturel, est un bel exemple de démarche à transposer pour une « sortie de terrain » autour du patrimoine local.
Dans le Labo_pratique, Denis Sestier, François Joffrion et Yvan Hochet, fêtent les 12 ans du réseau Ludus et proposent une réflexion étayée d’un très grand nombre d’exemples autour de l’usage du jeu dans la classe d’histoire-géographie. Le réseau Ludus est né en 1998 autour d’un groupe initial vite enrichi par la suite de nouvelles recrues. Ces enseignants ont élaboré des activités communes, mutualisé leur créations et créé un véritable réseau informel et bénévole, mais actif et extraordinairement créatif. Le site internet a permis au réseau de se faire connaître et d’étendre la mutualisation. Bref, le jeu en classe, et particulièrement en histoire géographie – éducation civique est bien implanté dans le paysage pédagogique : il n’est plus une hypothèse mais une réalité.