Synthèse de messages parus sur h-francais entre septembre 2002 et fevrier 2004. Les auteurs livrent leurs réflexions sur la géographie du tourisme mais aussi leurs articles, leurs adresses, classées par thème et par région. La synthèse est coupée en deux par souci de lisibilité :

La 1ère partie concerne la France

La 2ème partie concerne le Monde.

LE TOURISME DANS LE MONDE

Les articles généraux, les chiffres

– Le nouveau visage du tourisme mondial LM 27/09 http://www.lemonde.fr/imprimer_article_ref/0,5987,3209–335561,00.html

– Un bilan de l’année 2003 sur le site de l’OMT: 694 millions de touristes, la plus forte baisse de son histoire! http://www.world-tourism.org/francais/newsroom/Releases/2004/statistiques.htm possibilité de demander en ligne la version électronique intégrale du baromètre du tourisme mondial cordialement

Jean-François JOLY [->jolyjeanfran@wanadoo.fr]

Le tourisme par pays

Espagne

La fréquentation augmente légèrement en 2003:

http://www3.webzinemaker.net/tourmag/index.php?action=article&id_article=10450

Roumanie

Philippe Leseigneur
Date Posted: Wed, 29 Oct 2003 12:01:19 +0100

1)nouvelle sur site professionnel tourmag

Roumanie : Dracula aura son Park l’investissement prévu est de près de 70 millions euros.

Le gouvernement a donné son feu vert à la construction du parc de loisirs Dracula à Snagov, lieu de villégiature de l’ancien dictateur communiste Nicolae Ceausescu, à 40 km au nord de Bucarest, a déclaré lundi un
responsable du ministère du Tourisme, Sorin Marica.

Le parc a pour thème principal Dracula, personnage créé en 1897 par
l’écrivain irlandais Bram Stoker qui s’est inspiré du prince sanguinaire
roumain du XVe siècle Vlad Tepes (l’Empaleur). « Les travaux vont démarrer en mars 2004 et l’investissement prévu est de près de 70 millions euros », a
indiqué M. Marica. La décision du gouvernement prévoit notamment le
changement de « configuration de ce projet touristique » en « parc industriel ».
« Cela permettra à l’Etat d’allouer des fonds à l’infrastructure de ce parc
de loisirs qui sera construit sur une surface d’environ 480 hectares ». Un
parc aquatique et un hippodrome doivent également être construits à côté de
l’ensemble Dracula Park, aux termes de la décision du gouvernement. 1.225
investisseurs se sont retirés du projet initial Le parc devait initialement
être construit à proximité de Sighisoara (centre), cité médiévale classée au patrimoine de l’Unesco. Mais cette idée avait été abandonnée à la suite des critiques lancées par l’Unesco ainsi que par des associations d’écologistes et d’historiens, dont la fondation Mihai Eminescu Trust parrainée par le prince Charles d’Angleterre. Les responsables du ministère du Tourisme avait alors indiqué que le choix de l’agglomération de Bucarest était « le plus avantageux de tous les points de vue », notamment pour les infrastructures et le nombre de touristes potentiels. Suite à ce changement d’emplacement et à l’arrivée d’un ministre du Tourisme plus réservé sur ce projet, quelque 1.225 investisseurs qui détenaient 88% des actions se sont retirés de l’affaire en juin dernier.

Hawaï

2) sur tourmag: « Hawaii, Ia orana aux seniors l’archipel change sa politique marketing et communication: »

Pendant longtemps les professionnels du tourisme à Hawaii ont ciblé les
jeunes ayant les moyens de dépenser. Mais cela change. La grande majorité
des touristes fréquentant Hawaii vient du Japon. Or trois facteurs
importants sont en train de freiner les voyages en direction de l’île : le
11 septembre, l’épidémie de Sras et le vieillissement de la population.

Ce dernier point est en train de changer les stratégies marketing des
opérateurs de tourisme à Hawaii. Le Baby boom signifie que les voyageurs
seront plus âgés dans le prochaine années. Les prévisions démographiques
indiquent un déclin de la population japonaise après 2006 en raison du taux
de naissance trop faible. D’après un rapport de 2001 du Département de
commerce américain, la population des Seniors va croître de 847.000
personnes par mois à partir de 2010. James Mak, professeur d’économie à
l’université d’Hawaii explique que l’industrie du tourisme va devoir
d’adapter à ces changements. Il y a déjà des signes.

Les touristes de plus de 60 ans représentent actuellement 12,7% contre 8,3%
en 2000 d’après le Département du Développement Économique et Touristique
américain. Modification de la politique de communication Les voyageurs
japonais âgés constituent un des groupes de clientèles importants que les
autorités de tourisme d’Hawaii aient identifié. Le directeur marketing,
Frank Haas définie les Seniors comme étant « une cible importante en forte
hausse » et pousse pour une modification de la politique de communication.
« Le message marketing doit aller au-delà des stéréotypes d’Hawaii. Nous
devons communiquer également sur la culture, l’art, le bien-être et la
nature pour attirer les jeunes Seniors », explique Frank Haas. Les Baby
boomers japonais sont souvent plus intéressés par la marche, les activités
culturelles et la nature » explique DaveErdman, président de PacRim Marketing Group Inc. « Ils veulent les vacances actives mais ils demandent aussi que leur lieu de vacances s’accorde un peu plus à eux – c’est à dire – soient plus ‘lents' » explique-t-il. Baby boomers : revenus supérieurs de 30% à la moyenne

Le vieillissement de la population est en train de changer la donne dans le domaine du tourisme. Les Baby boomers ont maintenant entre 45 et 58 ans. Les premiers d’entre eux arrivent à l’âge de la retraite. Il s’agit de la
génération la plus nombreuse avec des revenus supérieurs de 30% à la moyenne (en France). Cette génération est souvent perçue comme celle qui veut absolument rester jeune. Il s’agit souvent d’une caricature. S’il est vrai qu’une partie d’entre eux va continuer à choisir des activités
habituellement consommées par les plus jeunes. Cependant la grande majorité
d’entre eux optent pour les vacances plus « cools » sans pour autant opter
pour des vacances entre « Seniors » comme l’ont fait ou le font encore leurs parents. Hawaii est un bon exemple.

Les projections économiques vont forcer les autorités à cibler les Seniors
et les Baby boomers pour maintenir l’activité touristique. L’équation à
résoudre est de séduire les jeunes Seniors tout en gardant la clientèle
existante. Autrement dit, donner une image plus « nature et culture » à l’île, tout en conservant la vision « activités sportives ».

tourisme en Chine : un pays récepteur et un pays émetteur

Philippe Leseigneur
Date Posted: Sat, 1 Nov 2003 09:47:01 +0100

info sur tourmag
« Août 2003 : 2,1 millions de Chinois se sont rendus à l’étranger
Pour le seul mois d’août, 2,1 millions de Chinois se sont rendus à
l’étranger, soit 34,5% de plus que pour le même mois en 2002, selon
l’Administration du tourisme de Chine.

Au cours des huit premiers mois de 2003, indique-t-on également, la hausse
était déjà de 15% par rapport à la même période de 2002, avec 11,8 millions
de Chinois ayant voyagé à l’étranger au titre d’officiels, ou en qualité
d’hommes d’affaires, étudiants ou touristes.

Près de 100 millions de Chinois voyageront à l’étranger en 2020, ce qui
placera la Chine au 4e rang des pays d’origine des flux touristiques, selon
des projections de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

La Chine devrait être aussi à la même date la première destination
internationale, avec 130 millions d’arrivées, soit 8% du marché mondial.
650.000 Chinois ont visité l’Europe en 2002

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a récemment déclaré à Pékin que la
Chine « encouragera les Chinois à voyager plus souvent à l’étranger ».

Jusqu’ici, le développement du tourisme chinois vers l’étranger était freiné
par le nombre relativement faible de pays où ils étaient autorisés à se
rendre par Pékin, qui exige la signature d’accords dits de « destination
touristique autorisée ».

Jusqu’ici, il y avait 28 pays ou régions, la plupart en Asie, à être
autorisés. En Europe, seules l’Allemagne et Malte étaient signataires de ces
accords. Les derniers a accéder à ce statut, le 1er novembre, seront Cuba,
la Croatie, la Hongrie, le Pakistan. Selon Pékin, une vingtaine d’autres
pays étaient candidats avant la signature avec l’Union européenne.

Le nouvel accord englobant seulement l’espace Schengen, des pays comme la
Grande-Bretagne et le Danemark ne sont pas concernés.

Selon des chiffres chinois, seulement 650.000 Chinois ont visité l’Europe en 2002.

AFP – 31 octobre 2003  »

Les Canaries

Jean Braunstein [->brjean@club-internet.fr]
Date Posted: Mon, 3 Nov 2003 18:31:07 +0100

Après les informations de Philippe Leseigneur sur les Baléares, Hawaii et la Chine, quelques remarques sur les Canaries, nées de quelques observations empiriques sur place, depuis un certain nombre d’années.
Cette année, le tourisme est en recul, à cause de la crise en Allemagne,
mais on atteint tout de même les 10 millions de visiteurs, les Anglais
formant désormais près de la moitié du chiffre, les Allemands le tiers. Le
tourisme se concentre surtout sur Ténérife, la Grande Canarie et Lanzarote,
et se développe bien à Fuerteventura et la Gomera.

La Palma est surtout fréquentée par les Allemands, ce qui est souvent un
gage de qualité environnementale. On vient surtout à La Palma pour la
randonnée (en particulier dans la magnifique caldeira de Taburiente)
http://www.lapalmabiosfera.com/

El Hierro est complètement à l’écart du tourisme (c’est pourtant une très
belle île, desservie par le plus petit aéroport d’Espagne, mais sa position occidentale dans l’archipel est à l’origine de sa plus grande humidité).
Les Canaries sont un exemple de tourisme de masse, avec une saison hivernale pour les Nordiques et une saison estivale pour les Espagnols (il fait moins chaud que dans la péninsule). Quelques côtes ont été bétonnées, mais cela reste localisé et on peut trouver partout des espaces encore préservés : il y a un parc national dans la plupart des îles, l’habitat local est complètement séparé des zones touristiques et chacun vit sa vie. Cela n’est cependant pas vrai partout, à mon avis sous l’influence des touristes allemands qui recherchent souvent davantage d’authenticité, d’où le développement du tourisme rural à la Gomera ou à la Palma, ou la transformation de fincas en hôtels à l’intérieur de Ténérife et de la Grande Canarie, c’est à dire en
montagne, loin des plages. Autre ambiance aussi dans les spots de surf, qui
se développent sur les côtes occidentales, souvent dans des coins un peu
perdus ; il s’agit d’une clientèle jeune tout à fait aux antipodes du
tourisme de masse, comme c’est souvent le cas sur les spots de surf (au
Costa Rica, par exemple). Autre type de tourisme, qui s’apparente pour moi à une véritable nuisance, les time share, qui font une chasse effrénée aux
touristes pour leur vendre des semaines dans des complexes hollywoodiens
souvent situés suffisamment loin des plages pour que la location d’une
voiture s’avère nécessaire ; ces complexes sortent tout droit des séries
américaines et ressemblent à l’idée que les Américains se font de
l’architecture hispanique (comme le quartier de l’expo de 1929 à San Diego
ou Santa Barbara pour ceux qui connaissent ces endroits ).

On se demande tout de même où finira cette frénésie de constructions et
comment il sera possible à des îles à l’équilibre écologique fragile
d’accueillir toujours plus de touristes On peut prendre le cas de Lanzarote, où il ne tombe que 150 mm de pluie par an, où l’eau potable vient du dessalement de l’eau de mer; et qui continue à étendre les infrastructures touristiques et à construire des routes dans le désert, avec un rond point luxueusement paysagé dès qu’un sentier de chèvres croise la route nationale, laquelle est toute neuve, parallèle à l’ancienne route, elle même en bon état ( subvention du FEDER). Mais quelle autre solution que le tourisme dans cette île où l’on cultive la vigne, les tomates et les subventions européennes ? ( il me semble avoir lu dans la presse locale l’année dernière qu’il y a un moratoire sur la pêche à cause de l’épuisement des ressources ).

C’étaient là quelques remarques en vrac, qui ne demandent qu’à être
complétées par des spécialistes de la question.

Un portail, Can Consult
http://members.aol.com/canconsult/cancon.htm

un quotidien, Canarias Siete
http://www.canarias7.es/hoy/index.shtml

Jean Braunstein
Rouen

Pays à risques : comment séduire les touristes ?

Philippe Leseigneur

World Travel Market Les pays marqués par des années de guerre ou des attentats terroristes tentent malgré tout de séduire les tour-opérateurs pour figurer dans leurs brochures, lors du World Travel Market, l’un des grands salons du voyage qui se tient cette semaine à Londres. Serbie, Algérie, Arabie Saoudite, Palestine et Israël insistent sur la sécurité dont bénéficient, selon eux, les touristes dans leur pays, et sur l’aspect « inexploré » de leurs villes et paysages. « L’Arabie saoudite, le pays inconnu » est le slogan des brochures distribuées au stand de ce pays, qui s’ouvre peu à peu au tourisme occidental (le tourisme religieux attire 3,5 millions de pèlerins chaque année). Depuis 1997, seuls quelques milliers de vacanciers sont venus découvrir les sites nabatéens du nord de la péninsule, ou pratiquer la plongée sous-marine dans les eaux de la Mer Rouge. Les attentats du 11 septembre, puis les attaques sur le territoire saoudien, ont grippé la machine, reconnaît Abdullah Aljehani, vice-président marketing de Saudi Arabian Airlines. « Mais ces attentats ne visaient pas les lieux touristiques. Nous sommes l’un des endroits les plus sûrs au monde », affirme-t-il. Et pour convaincre de son message, le Royaume participe depuis un an aux grands salons internationaux du tourisme dans le monde. La Serbie doit lutter contre un problème d’image La Serbie, elle, doit se battre contre un problème d’image. « Nous avons connu une décennie de guerre et de destruction sous le gouvernement Milosevic. Cette image est tenace, alors que tout ceci est terminé depuis trois ans », soupire Milica Cubrilo, directrice du Bureau national du tourisme. Ce pays veut séduire les vacanciers en vantant les mérites de Belgrade comme destination pour un long week-end, et la beauté de ses paysages pour des séjours à la neige ou des vacances nature l’été. La Serbie propose aussi des parcours de dégustation de vins ou d’observation des oiseaux. A des prix très concurrentiels, et à deux heures d’avion de Londres ou Paris, souligne Mme Cubrilo. La Serbie a accueilli 312.000 visiteurs étrangers en 2002 et 310.000 sur les seuls huit premiers mois de 2003. ((( note personnelle: voir aussi développement du tourisme Slovénie, Croatie))))) La situation est plus difficile en Algérie. Ils n’étaient que 20.000 à avoir visité l’Algérie en 2002, soit « nettement moins qu’avant les événements », admet Mahmoud Khorsi, administrateur à l’Office national du tourisme du pays. « Mais aujourd’hui, c’est la relance », assure-t-il. « La stabilité dans le pays est revenue, il y a moins d’attentats », ajoute-t-il. Les voyagistes « ont une certaine réticence » Il reconnaît toutefois que les voyagistes « ont une certaine réticence ». « On est là pour leur faire comprendre que le pire est derrière nous », déclare-t-il, précisant que l’Algérie cherche à aussi à séduire les investisseurs pour moderniser ce secteur. Sur le stand immense de la Palestine, qui regroupe 28 participants de l’industrie du tourisme, on tente de garder le sourire. Le nombre de visiteurs est passé de 1,1 million par an avant 2000 à quelques milliers aujourd’hui. « Nous sommes ici pour convaincre les gens que c’est un pays sûr », explique Michael Kreitem, trésorier de l’Association arabe des hôtels. « Tout le monde espère la paix. Beaucoup d’hôtels ont fermé mais sont prêts à rouvrir », déclare M. Kreitem. « Dans quelques années, nous pourrions avoir ici un stand commun avec Israël ». Pour le moment, Israël a son stand à l’autre bout du vaste hall d’exposition. Malgré les attentats, « le nombre des touristes est en forte hausse » depuis le printemps, avec 1,2 million de visiteurs pour 2003, indique Michelle Cohen, de l’Office de tourisme. On est loin des 3 millions de l’année du millénaire, « mais on espère y revenir ». Source tour mag +afp

TOURISME ET DEVELOPPEMENT DURABLE

Le littoral est menacé par la pression des villes et du tourisme. Pour sauver ce qui peut encore l’être, il faut cesser de s’en remettre entièrement aux experts étrangers, et compter sur les compétences locales. Stephen B. Olsen* explique pourquoi et comment. à lire dans le n° de Nov- en ligne du Courrier de l’Unesco qui fournit un lien sur une conférence intitulée «Océans et côtes, dix ans après Rio» et le site (en anglais) de la Commission Océanique Intergouvernementale->http://ioc.unesco.org/iocweb/] donne de multiples liens sur des sites d’études des océans

Autre lien, le Centre des ressources littorales (CRC) site en anglais: organisme américain ayant des programmes régionaux dans plusieurs parties du monde (rien sur l’Europe)

Jean-François JOLY Lycée Claude Monet, Le Havre [->jolyjeanfran@wanadoo.fr]

2002 Année internationale de la montagne

Bernard Gasser [->bernard.gasser@span.ch]
Date Posted: Tue, 29 Jan 2002 20:58:27 +0100

– Un village de montagne en Valais (Suisse) a fait le pari du développement durable, il s’agit de Saint-Martin. Une visite de son site mérite un détour.

http://www.saint-martin.ch

Les personnes intéressées par un travail pratique sur le développement
durable en zone de montagne (basé sur l’exemple de Saint-Martin), peuvent me contacter: [->bernard.gasserg@span.ch]

– Dans le cadre de 2002, année Internationale de la montagne, le
gouvernement suisse a offert à chaque classe de la scolarité obligatoire un
calendrier et un fascicule didactique.

De janvier à décembre 2002, chaque classe de Suisse découvrira au fil des
mois des paysages de montagne des quatre coins du monde: une école en plein
air dans l’Himalaya, des gorilles de montagne en Ouganda ou encore une mine
d’or des monts Tien Schan au Kirghizistan.

Réalisé dans le cadre de l’Année internationale de la montagne, le
calendrier Montagnes 2002 est plus qu’une succession de belles photos.
Chaque mois, un nouveau thème est abordé dans les perspectives du
développement durable : l’habitat, l’agriculture, le tourisme et ses enjeux, l’adaptation des hommes, des animaux et des plantes aux rigueurs des climats de montagne, la spiritualité

– Montagnes 2002:
-6 photos couleurs, format 80 sur 30 cm

-un thème d’étude pour chaque mois

-des suggestions didactiques pour tous les niveaux.

Afin de favoriser l’exploitation scolaire, un dossier complète le
calendrier. Les enseignant-e-s y trouveront des informations, de nombreuses
suggestions d’activités didactiques et des fiches à photocopier. Tantôt
transdisciplinaires, tantôt centrées sur une discipline, les activités
proposées réservent une large place aux recherches entre pairs, à la
créativité et à l’expression ; l’acquisition de connaissances et de
compétences d’analyse sont également stimulées. Une attention particulière
est portée aux trois dimensions du développement durable : sociale,
environnementale et économique.

Calendrier et dossier pédagogique sont distribués en France par UNESCO
Paris.

Bernard Gasser

– une information AFP pour les débats sur le développement durable dans un espace touristique bien particulier  »

Baléares : suppression de la taxe écologique une mesure « injuste et discriminatoire » pour l’archipel Le parlement régional des Baléares a approuvé mardi la suppression d’une taxe écologique destinée à préserver l’environnement de cet archipel méditerranéen, fréquenté notamment par des millions de touristes allemands et britanniques. La suppression de cette taxe controversée, qui avait suscité des protestations de la part des tours-opérateurs et du gouvernement espagnol, a été proposée par le gouvernement régional du Parti Populaire (PP, droite), au pouvoir dans l’archipel après sa victoire aux élections régionales du 25 mai dernier. Selon le ministre régional de l’Economie et des Finances, Lluis Ramis de Ayreflor, cette taxe était une mesure « injuste et discriminatoire » pour le secteur touristique de l’archipel, sérieusement affecté par la crise économique en Allemagne. Un impôt d’un euro par jour et par personne Le PP avait fait de la taxe écologique l’un des principaux thèmes de campagne électorale lors du scrutin régional et la cause de la crise du secteur touristique de l’archipel. L’opposition de gauche qui a gouverné aux Baléares jusqu’en mai 2003 et avait instauré « l’ecotasa » lors de la précédente législature, a voté contre la suppression de cet impôt d’un euro par jour et par personne séjournant dans un hôtel des Baléares. Cette taxe avait été mise en place en mai 2002 en raison de la massification accrue du tourisme dans l’archipel. Elle servait à financer des projets pour l’aménagement du territoire et notamment du littoral, la gestion des déchets résiduels, la récupération d’espaces naturels et la restauration du patrimoine culturel. REPERES En 2002, le nombre des vacanciers étrangers aux Baléares, essentiellement des Allemands et des Britanniques, avait reculé de 7,9% par rapport à 2001, pour s’établir à 9,6 millions. afp 2003-10-21

philippe.leseigneur

Tourisme ethique

François Mandil [->f.mandil@laposte.net]

Nous venons de fonder une toute récente association, encore à l’état expérimental, Péripécycles. Le but de cette association est à la fois de promouvoir une nouvelle forme de tourisme éthique et à la fois de servir d’outil pédagogique via internet. Concrètement, notre première expérience sera de partir à vélo de Grenade en novembre pour rejoindre Cotonou. Au cours du trajet, nous irons à la rencontre d’associations diverses (éducation, protection de l’environnement), de spécialistes de la désertification ou des énergies renouvelables, d’artistes en tous genres … Nous aurons, si tout se passe bien, une liaison internet haut-débit via satellite ce qui nous permettra de tenir régulièrement notre site à jour et de travailler ainsi de façon véritablement interactive avec les élèves. Nous travaillons en effet déjà avec une école primaire de façon approfondie, notre projet correspondant à leur projet d’école, mais nous souhaitons pouvoir faire profiter de l’expérience le plus grand public possible. Certains amis enseignants utiliseront de façon ponctuelle notre site (j’ai moi-même été quatre ans vacataire en histoire-géo). Par ailleurs, notre projet étant encore expérimental, nous serions contents de pouvoir profiter des conseils et indications de personnes avisées en la matière. Vous pouvez d’ores et déjà consulter notre site, lui aussi en cours de gestation et qui sera même d’ailleurs prochainement largement reprogrammé. En vous remerciant Cordialement

François Mandil [->www.peripecycles.org]

Merci aux auteurs

Jean BRAUNSTEIN [->brjean@club-internet.fr]

Jean-François JOLY [->jolyjeanfran@wanadoo.fr]

Philippe LESEIGNEUR [->philippe.leseigneur@wanadoo.fr]

Daniel LETOUZEY [->dletouzey@free.fr]

Marc LOHEZ [->marc.lohez@geographiques.com]

François MANDIL [->www.peripecycles.org]

Michel SAINERO [->michel.sainero@ac-versailles.fr]

Michel SAUVADE [->michel.sauvade@wanadoo.fr]

Michel SOL [->micsol@wanadoo.fr]