Un vignoble deux fois millénaire
Des Phocéens aux Romains (de -600 av JC à + 300 ap JC)
Même si on a retrouvé des feuilles et pépins de raisin fossilisés à Castelnau le Lez (Hérault), les vignes sauvages semblent avoir disparu lors des dernières glaciations.
L’histoire du vignoble du Languedoc débute avec les Grecs qui introduisirent la vigne au Ve siècle avant J.C. Ce vignoble se développe à l’époque romaine, comme le montre la villa de Loupian.
Le vin du Languedoc s’exporte vers la Grèce, les Côtes Turques, l’Égypte. La Narbonnaise devient l’un des principaux fournisseurs en vin de Rome. De nombreuses amphores fabriquées dans les ateliers de Béziers à l’époque romaine, dont retrouvées en Italie. Les vins du Languedoc étaient généralement obtenus par une méthode singulière nommée « passerillage », qui consiste à faire sécher les raisins récoltés au soleil pour une surmaturation.
L’Édit de l’Empereur Dominitien, en l’an 92, met un frein à la prospérité viticole languedocienne. Il interdit toute plantation de vignes dans l’empire et impose l’arrachage de la moitié des vignes dans les provinces. L’interdiction fut levée 200 ans plus tard, par l’empereur Probus.
La fin de l’Empire est une période difficile, la région voit disparaître une partie de son vignoble, disputée par les Wisigoths, les Francs et les Arabes, elle perd peu à peu de son unité.
De Saint Benoit d’Aniane aux vins épicés et liquoreux de Montpellier
Dès le début du Moyen Age, l’Église s’intéresse à la vigne, source de richesse et de pouvoir. En 782, saint Benoît d’Aniane, fils du Comte de Maguelonne fonde l’abbaye d’Aniane. Dès le VIIIe siècle, un réseau d’abbayes et de monastères se développe :
avec Saint-Saturnin et Cabrières, St-Chinian, Valmagne… où la culture de la vigne est très présente. Le Cartulaire du chapitre cathédral de Nîmes, fait la différence entre les vignes basses et les vignes hautes. Le vignoble de plaine va perdurer jusqu’au début du XIVe siècle où on emblave les terres de plaine en céréales ; la vigne est repoussée vers les coteaux.
À la fin du XIIIe siècle, les vins du Languedoc recommencent à être exportés tant par les ports de Villeneuve-lès-Maguelone, de Saint-Gilles et d’Aigues-Mortes. En 1280 : Arnaud de Villeneuve (1235-1311), médecin né en Catalogne qui a fait ses études à Montpellier, distille du vin et met au point l’alambic et créant ainsi « l’eau-de-vie »
En 1394 un premier document évoque un vin liquoreux. Le dernier pape d’Avignon Benoît XIII se procure en Roussillon « six charges » de « vin muscat de Claira » (dans la basse plaine de l’Agly).
C’est le moment où apparaît le vernache, gernache ou grenache. En 1416 une ordonnance royale rappelle que les vins de garnache et de malvoisie sont des vins étrangers importés en France.
Jacques Coeur, à partir de 1432, relance le commerce avec le monde méditerranéen. Les vins, les muscats, les eaux-de-vie, les draps, les étoffes partent pour Alexandrie pour être échangés contre les épices, les aromates et de l’or.
À l’époque moderne
Bien avant la Champagne, le Languedoc produit des vins pétillants. En 1531 naît le premier brut du monde dans les caves de l’Abbaye bénédictine de Saint-Hilaire près de Limoux. Un moine y découvre que le vin qu’il avait mis en bouteilles et soigneusement bouché formait des bulles, comme s’il commençait une nouvelle fermentation.
En 1605, Olivier de Serres nomme « le muscat honneur de Frontignan » dans un poème. En 1623 Henri II de Lorraine interdit que les vins importés soient plus chers que ceux de sa région, mais cette ordonnance ne s’appliquait pas aux vins muscats. Au XVIIe siècle, le Languedoc est loin des lieux de consommation, les vins n’étaient donc consommés que par les riches notables. Mais l’ouverture du canal du Midi en 1680 permit aux vins d’atteindre Bordeaux par voie d’eau.
Les cépages présents au XVIIe siècle
S’il y a une grande variété de cépages, la plupart sont destinés à la fabrication d’eaux-de-vie : sinsaou (cinsault), alicante, aspiran, morastel, spar (mourvèdre), aramon, riberenc, carignan , œillade, piquepoule, muscat blanc, malvoisie (bourboulenc), gouais, bourret (terret), clairette, blanquette (mauzac), cataroise (picardan)…
Premières exportations des vins languedociens à Paris à la fin du XVIIIe siècle
Le « terrible hiver » 1709 toucha beaucoup de vignes du royaume. Heureusement le Languedoc et le Roussillon furent moins durement touchés. Le Languedoc et la Provence devinrent la cave de la France. Le Roi facilita exceptionnellement l’approvisionnement vers Paris en abaissant les douanes intérieures pour les vins en provenance de ces régions. Selon le contrôleur général des finances en 1710 les quantités de vins du Languedoc acheminés vers Paris furent énormes.
En 1715, le Régent « décharge les vins dirigés par le Rhône pour Paris, de la moitié de tous les droits ». Ces allégements durèrent jusqu’en 1740. En 1729, les États du Languedoc font soumettre à la signature royale un arrêt du 27 septembre organisant la production et le commerce des vins et eaux-de-vie du Languedoc, fixant les modes de fabrication et les contenances des futailles, le contrôle de la production, la marque à feu à apposer sur le fond de la barrique. C’est l’un des premiers exemples d’organisation régionale de la production vinicole en France.
En 1776, Turgot supprime le «Privilège de Bordeaux», les vins du Languedoc peuvent transiter librement vers l’Atlantique.
Au XIXe siècle, la région du Languedoc est en pleine évolution avec le développement des chemins de fer
Le développement des chemins de fer permit d’expédier plus facilement du vin aux mineurs et ouvriers du nord de la France notamment. Ce fut la période de plus grande prospérité du vignoble languedocien. Après la Révolution l’unification nationale, l’abolition des taxes intérieures vont permettre d’intensifier la production locale de vins. Dans les années 1840-1850 l’arrivée du chemin de fer en Languedoc permit à sa viticulture d’élargir ses débouchés vers les grandes agglomérations françaises.
1840 – Une des premières lignes en France relie Montpellier à Sète puis Montpellier-Nîmes, direction Paris, via Clermont ou Lyon.
Malgré l’apparition de maladies inconnues (le mildiou et l’oïdium en 1852), la production est en très forte augmentation, de 1850 à 1869 la récolte s’accroît de 380 % [Hérault : de 4 M hl à + 15 M hl (record absolu jamais atteint), Aude + Gard : 21 M hl]. C’est à Fabrègues qu’Henri Marès invente un remède : la bouillie au sulfate de cuivre qui sera appelée « bouillie bordelaise ».
1860-1870 pour le Languedoc, c’est « l’eldorado du vin ». Béziers s’autoproclame « Capitale mondiale du vin ». C’est l’époque de l’enrichissement des négociants qui se font construire des « folies » dans la campagne, autour de Montpellier, Béziers ou Narbonne mais aussi des hôtels particuliers en ville. Une époque prospère qui marquera les esprits pendant longtemps !
Le coup de grâce du phylloxera…
En 1868, le phylloxéra met un coup d’arrêt à cette expansion. L’insecte ravageur (phylloxéra vastatrix), apparu le 24 mai 1868 est un fléau venu d’Amérique qui s’attaque aux racines des plants de vignes. La totalité du vignoble fut touché et les vignerons durent arracher les plants indigènes. L’utilisation de plants greffés sur des plants américains1873 : Jules Planchon ingénieur agronome à Montpellier trouve la solution grâce aux plants d’origine américaine. et la mécanisation permirent de surmonter la catastrophe.
Une nouvelle crise se profile…
1878 : Le port de Sète fait entrer plus de vins qu’il en exporte par l’arrivée massive des vins d’Algérie
1880 : Replantation massive en plaine de cépages très productifs
1905 : La première cave coopérative de France est inaugurée à Maraussan (près de Béziers)
Une replantation frénétique et des rendements élevés, jusqu’à 120 hectolitres à l’hectare entraînèrent une crise de surproduction. La chute des cours, ajoutée à une fraude qui organise des marchés parallèles de « vins à sucre »fabriqués notamment, bien que la loi ne l’interdise, à base de sucre de betterave et de vins trafiquéschaptalisation abusive au moment des vendanges entraîne les révoltes de 1907.
– 9 juin : manifestations à Montpellier
– 20 juin : drame à Narbonne (7 morts)
– septembre : premières lois anti-fraude
Des personnages incarnent cette révolte, appelée « révolte des gueux » : Marcelin Albert (1851-1921), cafetier à Argeliers (Aude) est considéré comme le meneur. Il crée le Comité de défense viticole pour la défense du vin naturel contre le vin de fraude et la détaxe sur le sucre, édite le journal « le Tocsin ». Il réussit à faire trembler le gouvernement pas d’énormes manifestations. Trop naïf pour affronter les hommes politiques et notamment Georges Clemenceau, il sera discrédité par ses compagnons et mourra dans la misère en Algérie.
Ernest Ferroul (1853-1921), après ses études à Montpellier, devient docteur à Narbonne où il est appelé « le docteur des pauvres ». En 1891, il est élu Maire de Narbonne et député. Il Joue un rôle déterminant en tant que 1er magistrat de la ville. Il appelle à la démission tous ses collègues du Languedoc-Roussillon. Il prône la désobéissance civique, « la grève municipale commune » et grève des impôts. Arrêté en juin 1907, il est emprisonné à Montpellier, ce qui déchaînera la violence des manifestants suivie d’actions de l’armée. Il sera libéré après 45 jours.
L’emploi de l’armée pour mater la révolte ne fut pas sans conséquences. La fraternisation et la mutinerie du 17e Régiment d’infanterie de ligne. La mutinerie des soldats est restée célèbre par les paroles de la chanson de Montéhus : Gloire au 17e Paroles : https://www.paroles.net/chants-revolutionnaires/paroles-gloire-au-17eme, dont le refrain clame : « Salut, salut à vous, Braves soldats du dix-septième…
Sortie de crise : la Loi du 29 juin 1907 qui prévient le mouillage des vins et les abus de sucrage.
Cette surproduction chronique fut absorbée pendant la Première guerre ; alors que le vin ne faisait pas partie de l’ordinaire du soldat ni en temps de paix, ni en temps de guerre, le vin du poilu devint une réalité.
Le renouveau du vignoble languedocien
C’est en 1945, après la création de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) en 1936, qu’une reconnaissance nationale s’amorce (appellations en VDQS). De 1945 à 1960, de nombreux VDQS seront reconnus : les 12 terroirs actuels ainsi que Faugères et St-Chinian. Parallèlement, la Clairette du Languedoc, l’une des plus anciennes AOC de la région est classée en AOC en 1948.
Mais le vin du Languedoc soufre d’une très faible notoriété « bibine », « piquette » et la production de vin de table n’est plus en rapport avec une consommation qui commence a baissé entraîne une nouvelle crise (manifestation de Montredon en 1976). Jusqu’en 1975, le Midi se consacrait à la mono production du vin de table dont il se consommait en 1960, 135 litres par an par habitant de plus de 14 ans ; soit environ 50 millions d’hectolitres.
Depuis le début des années 1980, le vignoble languedocien abandonne progressivement la quantité pour viser à la qualité. On assiste à une restructuration générale du vignoble. A côté d’un arrachage massif des plants de vignes, les cépages typiquement méditerranéens sont développés en parallèle d’une réadaptation des cépages traditionnels. En 1988, la possibilité de produire des vins blancs est reconnue sur l’ensemble de l’appellation (elle était réservée auparavant à La Clape et Picpoul de Pinet).
Cette stratégie aboutit à la classification progressive de son terroir en diverses Appellations d’Origine Contrôlée, garantes de la qualité et de l’authenticité des vins désormais offerts à des consommateurs nationaux et internationaux.
Depuis 2007 l’appellation Languedoc permet la réorganisation pour une meilleure visibilité au consommateur. En 2011 : l’aire de l’AOC Languedoc s’agrandit de 40 communes, en 2013 : reconnaissance de l’AOC Picpoul de Pinet, 2014 : reconnaissance de l’AOC Terrasses du Larzac, 2015 : reconnaissance de l’AOC La Clape, 2016 : reconnaissance de l’AOC Pic Saint Loup.
Aujourd’hui
Terroir du Languedoc
Le vignoble du Languedoc est caractérisé par une grande variété de sols qui sont tous très caillouteux, souvent localisés sur des versants à fortes pentes, souvent au contact de la roche mère.
Ce sont des sols à travers lesquels la vigne peut planter ses racines très profondément et ainsi aller chercher l’eau qui lui est nécessaire. Ces sols sont pauvres. On notera la présence de teintes de rouilles dues aux oxydes ferriques qui donne à ces sols une couleur rouge « terra rosa ». Cette diversité des terroirs contribue à la typicité du vin du Languedoc.
Les cépages
Pour le vin rouge : la Syrah, le Grenache Noir, le Mourvèdre, le Carignan, le Cinsault, Le Cot, le Fer Servadou, le Merlot, le Cabernet Sauvignon, le Lledonner Pelut, le Muscat à petits rouges, le Grenache Gris.
Pour le vin blanc : le Grenache Blanc, le Bourboulenc, le Chardonnay, le Chenin, la Clairette, le Maccabeu blanc, la Marsanne, la Roussanne, Le Mauzac, le Vermentino ou rolle ou malvoisie, le Muscat à petits grains, le Piquepoul Blanc, le Viognier.
Les évolutions techniques
D’abord la maîtrise des rendements : Lier les conditions naturelles de terroir et de climat à une maîtrise volontaire des volumes moyens en A.0.C. : 45 hectolitres/hectare en rouge et 60 en blanc, ces rendements sont sensiblement inférieurs aux normes nationales.
Amélioration du matériel
Que ce soit pour le transport de la vendange, l’égrappage, le pompage ou le pressurage, tout a été fait pour un meilleur respect du raisin. Les pressoirs en continu adaptés à la production de masse ont cédé la place aux pressoirs horizontaux (type Vaslin) ou pneumatiques. La cuverie possède maintenant un revêtement en époxy ou inox.
Diversifier les méthodes de vinification
- Fermentation traditionnelle : la vendange foulée mécaniquement, parfois égrappée, macère 6 ou 7 jours avant d’être pressée. Les macérations des grandes cuvés dépassent les 3 semaines.
- Macération à grains entiers : originale à la région et appropriée notamment au Carignan, elle permet d’extraire le maximum d’arômes et de tanins du fruit et d’élaborer des vins de garde.
- Par saignée : pour le rosé, on sépare très vite, par gravité, le premier jus de la peau avant qu’il ne fermente.
- Macération pelliculaire : pour le blanc, raisin encuvé 10 à 12 heures avant d’être pressé.
- Vinification directement en fût.
- Les modes de vinifications sont choisis en fonction des cépages et des différentes cuvées.
- Maîtrise des températures
- Un des handicaps naturels du Languedoc fut longtemps les fortes températures au moment des vendanges ainsi que les variations rapides et importantes tout au long de l’année. Dans une première étape, grâce à des groupes de froid, on évita de dépasser le seuil fatidique pour les levures. Depuis, les méthodes de régulation ont permis d’agir sur la fermentation par refroidissement mais aussi par réchauffement. Préoccupation des vignerons, le contrôle des températures s’est poursuivi sur les conditions d’élevage et de stockage avec notamment des cuves semi enterrées.
Développement des techniques œnologiques
- Maîtrise complète des phases de macération et d’extraction.
- Affinement des techniques en fonction des cépages.
- Développement significatif de l’élevage en barrique et en bouteille.
- Allongement des temps de fermentation permettant de créer des vins de grande expression.
Les enjeux du Développement durable
Introduction dans le cahier des charges de l’AOC Languedoc de clauses culturales respectueuses de l’environnement pour aboutir à l’abandon : du paillage plastique, du désherbage. Le dossier vient d’être transmis à l’INAO.
Adaptation au changement climatique : inscription au cahier des charges de cépages expérimentauxDeux variétés grecques (Assyrtiko en blanc, très utilisé à Santorin dans les Cyclades, et Agiorgitiko majoritairement cultivé dans la région de Némée dans le Pélopponèse) et deux italiennes (le Sicilien Nero d’Avola et Montepulciano surtout présents dans les Pouilles et le Sud de la Toscane). Des essais sont en cours sur deux parcelles, en Terrasses du Larzac. choisis pour leur résistance à la chaleur et à la sécheresse et de cépages patrimoniaux.
Bilan économique
La production de vin du Languedoc-Roussillon représente au total le tiers de la production française. Il y a 20 ans, la production totale avoisinait 30 millions d’hectolitres. Elle a diminué d’un tiers, et de plus de 10 millions d’hectolitres. 80% de la diminution de production française de vins de table ont été obtenus dans le MidiVoici quelques statistiques qui présentent l’évolution historique de la viticulture au sein du Languedoc : En 1830, plus de 2 millions ha de vignes sont enregistrées au Languedoc. Aujourd’hui, il y a moins de 800 000 ha qui ne sont plus répertoriés – en 1870, la région produit environ 70 millions d’hectolitres – en 1875, on enregistre un véritable record dans la production de vin avec 85 millions hl.
Les vignobles de qualité AOP : 35 182 hectares de vignes AOP (2015), rendement moyen de 45 hl/ha et 1 408 355 hl et IGP Sud de France : 30 802 hectares de vignes IGP (2015), rendement moyen de 61 hl/ha.
Ce qui représente au total seulement 30 % de la superficie totale du vignoble régional Languedoc-Roussillon (9% du vignoble français).
Les Ventes France des vins AOP du Languedoc, représentent 893 750 hl, pour 402 millions d’euros de CA.
Les débouchés en France se répartissent entre : 50 % vers la Grande Distribution, 35 % vers le circuit traditionnel CHR et cavistes, 15 % de vente à la propriété.
D’après la visite du dimanche après-midi le vignoble de l’Hérault représenterait 250 000 ha
Les Ventes à l’Exportation – vers 166 pays
Les ventes des AOP représentent 497 250 hectolitres
Les Ventes des IGP Sud de France représentent 392 000 hectolitres
Les effervescents du Languedoc (Limoux) 30 000 hectolitresl
Bibliographie
La longue marche du Midi viticole, Hubert Delobette et Alice Dorques, Villeveyrac , Editions Papillon rouge, 2006
Sur la révolte du Midi viticole de 1907 :
La Révolte du Midi de A à Z , de Jean Sagnes et Jean-Claude Séguéla, (Aldacom, 192 p., 20 €), Les Vendanges de la colère. Midi viticole 1907-2007, L’Humanité-Au Diable Vauvert, 128 p., 29 €
1907, la revolte des vignerons, Félix Napo, Etudes et Communications Edition, 2006, 285 p.
La Révolte du Midi viticole cent ans après 1907-2007, Jean Sagnes (Dir) ; Actes sous la direction de Jean Sagnes des XVIIIe rencontres de Béziers 12-13 octobre 2007, Presses Universitaires de Perpignan, collection Etudes, Perpignan 2008, 345 p.
L’Etat face à la révolte de 1907, André Ferran, La Découverte, 180 p., 13,50 €
Sur le 17ème régiment : 1907, Les mutins de la République – La révolte du Midi viticole, Rémy Pech et Jules Maurin. Privat, 336 p.
La Révolte des vignerons du Midi de 1907, P. Lamarque, P.H. Viala et Mecle A., Editions Romain Pages, 2007
1907, la Révolte du Midi de A à Z, Jean Sagnes et Jean-Claude Séguéla, Beziers, Editions Aldacom, 2007
un article d’Emmanuel Le Roy Ladurie, 1907, le millésime de la colère . L’Histoire no 320, mai 2007, p 64
Sur le vignoble et le vin en général
Les territoires du vin, Jean-Claude Taddei (dir.), L’Harmattan, 2014, 418p.
Le Terroir viticole – Espace et figures de qualité, Jean-Louis Yengué et Kilien Stengel (dir), PUFR, 414 p., 2020
L’Amour du Vin, Jean-Robert Pitte (Dir.), CNRS éditions, 2013
Sites ressources
http://www.languedoc-aoc.com/fr/decouvrez/laoc-languedoc
https://www.languedoc-wines.com/languedoc-decouverte
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vignoble_du_Languedoc-Roussillon