Cette reproduction du PDF transformé en image du bulletin officiel de l’éducation nationale du 22 septembre, est le résultat d’un engagement que j’avais pris lorsque la présidence de notre association m’a été confiée, assurant l’intérim, à l’automne 2012, avant que les 119 adhérents de l’époque, ne me confirment en février 2013. C’était au lycée Voltaire, à Paris.
Nous sommes aujourd’hui près de 500 adhérents, et sur nos réseaux, notamment les abonnés à nos infolettres, qui ont remplacé les listes de diffusion, nous avons plus de 2000 contacts. Presque 10 % de l’ensemble des professeurs d’histoire et de géographie en activité.
- Qui peut dire que pour cela nous avons fait le moindre compromis ?
- Qui peut prétendre que nous avons, à un seul moment, abdiqué notre indépendance ?
Les résolutions des assemblées générales de 2014, 2015, et 2016, ont toutes été réalisées dans les faits.
Cela a été possible par le dévouement de quelques-uns, et pour l’agrément, je pense à Valérie, mais aussi à Karine, Camille, Geoffrey, qui forment à mes côtés une équipe dont la réactivité impressionne nos interlocuteurs.
Parlez-en à nos partenaires des rendez-vous de l’histoire de Blois avec Geoffrey, Déborah et Camille, du festival de Saint-Dié avec Xavier, du festival de géopolitique de Grenoble avec Jean-Michel, et vous comprendrez que les Clionautes ne sont pas seulement une personne, mais bien un collectif.
Ceux que j’ai cités plus haut se sont illustrés par leur sens de la négociation, obstinée et opiniâtre, mais surtout redoutablement efficace.
Et puis il y a ces contributeurs, sans cesse plus nombreux, Annie et Dominique, Jean-Baptiste et Nathalie, Gwenaëlle, Masha et Bénitez, Mickaël et Laure, j’en ai sans doute omis, pardonnez moi ! et d’autres encore, sur Clio texte, sur Clio collège, sur Clio lycée sans oublier Vincent, Isabelle et Cédric sur Clio-carto.
Je n’oublie pas Jean-Luc pour son inlassable veille sur les réseaux sociaux, Marc et Matthieu pour les cafés géopolitiques que nous développons à la médiathèque André Malraux de Béziers, Pierre qui s’est engagé dans l’organisation du colloque sur le centenaire du débarquement des troupes américaines à Saint-Nazaire en 2017, tant d’autres chantiers que nous avons ouverts et que nous menons à bien. Car c’est bien cela la différence avec le passé, «nous disons ce que nous faisons, et nous faisons ce que nous disons».
Certes nous prenons des coups, et je les reçois directement, car notre réussite fait de l’ombre à des rentes de situations, mais qui pouvait imaginer, à commencer par ceux qui se présentent comme nos adversaires, notre capacité de résilience ?
Rien n’est jamais acquis ! Tout est encore à construire et à reconstruire, et nous le faisons sur des bases toujours plus solides.
Le temps viendra où, pour ce qui me concerne, je passerai la main, avec la certitude que j’aurais mené mon dernier combat pour que ceux qui enseignent, et enseigneront l’histoire et la géographie, puissent encore le faire comme des femmes et des hommes libres pour les années qui viennent.
Cela non plus n’est pas encore acquis, mais la communauté professionnelle des historiens géographes sait qu’elle dispose aujourd’hui de cet outil acéré et efficace que les Clionautes représentent.
Si nous avons bénéficié d’une incontestable visibilité, celle-ci ne doit rien à un entregent quelconque, à des réseaux tortueux, à des copinages multiples.
Notre travail collectif nous a permis de forcer toutes les portes, et je mesure ce que cela suppose pour chacun d’entre nous qui y a participé, d’engagement désintéressé.
Bruno Modica
Président des Clionautes