Nadia Khodossievitch est née en 1904 en Biélorussie, a quitté l’URSS en 1922, est arrivé à Paris en 1925 et est devenue la compagne de Fernand Léger en 1928, qu’elle épouse en 1952. Elle est connue comme sa légataire et la dépositaire de son œuvre à sa mort en 1955 et jusqu’à son décès en 1980. Mais c’est aussi une artiste à part entière et une femme de conviction, élève de Malévitch, admiratrice de Doisneau ou de Picasso, communiste et résistante.
Son style évolue, commençant par des œuvres cubistes et suprématistes, puis évoluant vers le purisme et enfin le réalisme socialiste. Les toiles présentent les différentes facettes de son talent. C’est en particulier une portraitiste comme le montrent les œuvres réalisées sur les grands artistes communistes.
Ses questionnements de femme au travers de ses autoportraits, de sa série sur la maternité et ses rêves d’espace (Madone spatiale), l’influence russe, les drames de la Résistance (La mort de Tania pendue) apparaissent dans ces toiles lumineuses, colorées, qui donnent un témoignage vibrant de leur époque.
Le dossier de presse permet une bonne immersion dans l’exposition.