Une publication en ligne qui fait référence, de façon à tout le moins discutable, à la laïcité, On se dispensera de donner le lien bien entendu ! s’en prend directement, et nominalement, à des auteurs de manuels scolaires, en raison d’une orientation idéologique supposée.
Les arguments à base d’interprétation, et de procès d’intention, s’inscrivent dans une démarche calomnieuse qui porte atteinte directement à l’honneur de nos collègues. Notre soutien leur est évidemment acquis.
Association d’historiens géographes, engagée en 2015 dans la lutte contre l’instrumentalisation de l’histoire, notamment dans la ville de Béziers, les Clionautes ont été également dénoncés dans des sites en ligne appartenant à cette même mouvance.
Nous sommes évidemment attachés à la liberté pédagogique et au pluralisme dans la présentation des documents dans les manuels d’histoire. Les attaques que subissent nos collègues ne sont en rien dictées par une quelconque volonté de proposer une approche diverse, mais clairement par une intention de nuire. Le tout est sous-tendu par des a priori idéologiques qui n’ont aucun fondement scientifique.
Comme historiens, nous savons parfaitement que ces méthodes peuvent avoir des conséquences particulièrement graves, d’autant plus que ce message appelle explicitement à la révocation des collègues concernés.
Nous savons que l’outrance, la calomnie, peuvent avoir des effets délétères; et tout en assurant nos collègues de notre soutien, nous en appelons clairement à nos instances, groupe histoire-géographie de l’Inspection générale, direction générale de l’enseignement scolaire, pour qu’une procédure soit engagée, au titre de la protection fonctionnelle https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32574 de nos collègues.
En effet, les articles en cause associent des prises de position à propos de l’enseignement de l’histoire exprimées de façon individuelle et les fonctions que nos collègues occupent dans notre institution. Il s’agit clairement d’un procès en sorcellerie, utilisant, entre autre, le procédé de l’amalgame, qui nous rappelle, à nous historiens, les époques les plus sombres de notre histoire.