C’est sans regret que nous quittons l’année 2020. Nul besoin de revenir sur les grands événements de l’année, la presse s’en charge depuis hier. Sans souscrire à l’analyse du magazine Time qui a qualifié 2020 de « pire année de l’histoire », nous ne pouvons que constater l’état d’épuisement général.
On aurait aimé que dans l’avalanche de problèmes et de drames, un certain nombre de décisions soit repoussé à des temps plus favorables et qu’une vraie transition vers cette nouvelle année ait lieu. Mais, aussi bien sur les questions de la réforme de la recherche ou des concours enseignants, la marche entreprise depuis plusieurs années continue sans faiblir. Des votes décisifs ont eu lieu en pleine trêve des confiseurs et gageons qu’avec ou sans Covid, l’année 2021 s’annonce compliquée à plus d’un titre.
Nos combats
Toutefois, nous ne croyons pas que la morosité et le découragement doivent l’emporter. À l’échelle de notre association, nous avons pu mener à terme un certain nombre de partenariats. Nous avons rénové nos sites, nous avons continué de proposer des contenus actualisés aux enseignants. Nous avons réussi à renforcer nos liens même au plus fort du confinement par une activité soutenue sur les réseaux sociaux. Bref, nous avons tenu le choc et nous repartons en 2021 avec de nouveaux projets et de nouvelles idées. De tout cela, nous ferons le bilan lors de notre prochaine assemblée générale en janvier-février.
Nos espoirs
En dehors de l’association, nous avons pu individuellement constater, à notre porte ou dans le monde, des élans de solidarité, d’humanité et de générosité. Tout n’est pas qu’un trou noir d’individualisme et de corruption. Les combats ne sont peut-être pas gagnés mais ils ne sont certainement pas perdus. En fait, il convient surtout de les engager et de les mener dans la durée. Parmi nos familles, avec nos amis, nos élèves ou nos collègues, ou même au nom de nos valeurs et nos idéaux, nous avons de quoi puiser le courage nécessaire pour affronter les défis indispensables. Que cela nous conduise à espérer !
Nos motivations
Nous ne sommes pas seuls. L’association a sa part. Plus que jamais, nous pouvons mesurer ce qui nous rapproche dans notre vision du métier. L’exigence pour le savoir, la conscience de participer à une mission civique, l’amour de nos disciplines, la volonté de ne pas nous endormir sur nos acquis, etc. Bien sûr, beaucoup d’aléas personnels ou généraux font que parfois, nous nous éloignons de ce périmètre. Cette vision n’est pas une vocation monastique après tout. Il est normal que le flot de nos existences nous pousse vers d’autres rives. Il n’en reste pas moins que cet idéal commun est toujours là et que c’est sur lui que nous devons bâtir et que c’est vers lui que nous revenons toujours. Dans nos échanges individuels avec les uns ou les autres d’entre vous, tout cela ressort nettement. Que cela nous motive à avancer !
Et n’oublions pas la santé
Mais n’oublions pas l’essentiel. En relisant la définition de l’OMS, la santé recouvre un « complet bien-être physique, mental et social ». La première chose à souhaiter pour chacun d’entre nous, c’est d’abord cela. Cette année, nous avons tous souffert. Il y a d’abord ceux qui ont connu le deuil, ceux qui ont été malades, ceux qui étaient en bonne santé physique mais pour qui le confinement, les incertitudes de la gestion de crise, les inquiétudes sur l’évolution de l’épidémie, ont constitué une épreuve. Tout le monde doit certainement se retrouver dans cette énumération, voire être en mesure de cocher plusieurs cases.
Que l’année à venir soit celle de notre rétablissement sur tous les plans !