L’Italie et l’Orient sur un air d’opéra
L’opéra tient une place particulière dans l’action politique italienne. Centré sur l’utilisation du chant des esclaves issu du Nabuccho de Verdi retrace et explique par les arts (Sissi face à son destin, Senso, O sole mio ou la marche royale et Bella Ciao, le musée de Turin, les tableaux de Delacroix et surtout l’opéra qui tient une place bien différente en Italie que celle qu’il tient en France) la formation de l’unité italienne ; Elle sera ainsi l’occasion d’évoquer les limites de l’Etat-nation en Italie dont un des symptômes est l’absence pendant longtemps d’un hymne à la fois officiel, populaire et durable, les différents projets pour faire l’Italie, la nature duale du Risorgimento dynastique et populaire à la fois. L’opéra est un véritable vecteur de l’italianisation, encore aujourd’hui utilisé dans l’action politique en Italie ( cf le chant des esclaves repris à l’initiative Carlos Muti en 2011 par toute la salle).
Avec Eric Vial Professeur des Universités Université de Cergy spécialiste de l ‘histoire de l’Italie contemporaine, Jean-Yves Frétigné Maître de conférences à l’Université de Rouen spécialiste du Risorgimento et Véronique Grandpierre assyriologue laboratoire AGORA de l’Université de Cergy et laboratoire Identité Culture et Territoire de l’Université de Paris.