L’auteur Nicolas Bernard
Avocat au Barreau de Paris depuis 2008, il s’est spécialisé en Droit administratif (Droit de la Fonction publique, Droit fiscal, Droit de l’assurance sociale, Droit de la responsabilité médicale). Il est également passionné d’Histoire depuis l’enfance, au point que, à la pré-adolescence (10-13 ans), il a consacré ses vacances scolaires à écrire deux gros cahiers manuscrits et illustrés sur la Première et la Seconde Guerre mondiale…
Il rejoint le site phdn.org (« Pratique de l’Histoire et Dévoiements négationnistes ») créé par Gilles Karmasyn, avant d’intégrer, dès 2018, le site conspiracywatch.info, de l’Observatoire du Conspirationnisme, qui dénonce les propagandes complotistes. Dans cette démarche, il ne s’attache pas seulement à rappeler ce qu’est la réalité historique, mais également à démontrer le caractère frauduleux des discours négationnistes et conspirationnistes. De fait, il s’intéresse à l’instrumentation de l’Histoire à des fins idéologiques.
Il écrit en outre pour plusieurs revues d’Histoire militaire et websites historiques depuis 2000. Il a publié deux ouvrages chez Tallandier : La guerre germano-soviétique (2013) et La guerre du Pacifique (2016), préfacés par l’historien François Kersaudy et salués par la critique et le public.
Son ouvrage
10 juin 1944. Quatre jours après le débarquement des Alliés en Normandie, le village d’Oradour-sur-Glane, près de Limoges, est méthodiquement rayé de la carte par la division SS «Das Reich». L’on dénombrera 643 victimes, dont plus de 200 enfants. Depuis, les ruines du bourg martyr, conservées en l’état, constituent l’un des symboles les plus poignants de la barbarie nazie. Pourtant, bien des interrogations demeurent : Qui a ordonné une telle horreur – et pour quels motifs ? S’agit-il d’un excès de zèle d’un officier SS, ou d’un acte de terreur décidé en haut lieu ? Pourquoi les principaux responsables ont-ils échappé à la Justice après la guerre ? Et pourquoi ce carnage a-t-il davantage frappé les esprits que d’autres atrocités allemandes?
Maîtrisant une importante historiographie en plusieurs langues, l’auteur a dépouillé de nombreux fonds d’archives français et allemands, jusqu’ici peu exploités, pour établir un récit plus précis que jamais des causes et du déroulement du massacre, ainsi que de ses suites mémorielles, judiciaires, politiques et diplomatiques. Ramenant cette tuerie à l’échelle de la terreur hitlérienne en Europe, il en offre une proposition de compréhension inédite, éclairée par la politique nazie des « villages brûlés ».
Le compte-rendu rédigé par Luc Demarconnay.