SOUPLESSE, RUSE, ADAPTATION PERMANENTE : L’APPORT DE LA CULTURE MILITAIRE
Être réactif face aux menaces : guerres asymétriques ou hybrides, intervention des opinions publiques, mais aussi formation, les armées s’adaptent ! Les officiers intervenants, d’active et de réserve, partageront leur expérience. En partenariat avec Les Clionautes
Intervenant(s) : Jean-luc Cotard, Officier du génie – ; Emmanuelle Rioux, Rédactrice en chef – revue « Inflexions » de l’Armée de terre ; Bruno Modica, Lieutenant-Colonel – Les Clionautes ; Vincent Lazerges, Chef du bureau opérations et instruction du 7ème bataillon de chasseurs alpins –
C’est un plateau très particulier qui sera présenté lors de cette table ronde, avec des partages d’expériences parmi les plus divers.
Emmanuelle Rioux, historienne, est la rédactrice en chef de la revue Inflexions, le directeur de publication n’est autre que le général Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de terre. Comment l’historienne issue du monde civil, s’adapte aux attentes d’un monde militaire beaucoup plus assoiffé de débats et de réflexions que ce que l’on imagine habituellement ?
Le colonel Jean-Luc Cotard, aujourd’hui réserviste, est issu d’une arme dont le maître mot est l’adaptation permanente. Adaptation au terrain, dans une zone de combat, avec la mission de permettre l’intervention, celle qui sauve les populations civiles et qui détruit si besoin l’adversaire. Arme technique par excellence, le génie a fait de l’adaptation un art.
Le lieutenant-colonel Vincent Lazerges, du septième bataillon de chasseurs alpins est issu de cette « armée des Alpes » qui a pu aux pires moments de juin 1940 retourner une situation paraissait compromise. Combattants par excellence des terrains accidentés, de l’Afghanistan au nord du Mali, les chasseurs alpins ont su relever les défis d’une guerre asymétrique perpétuellement changeante.
Débat modéré par Bruno Modica LCL(R) ERS.