Nous avions choisi comme titre de cette table ronde « La pop culture. Quand l’entertainment rencontre la géopolitique ». Nous sommes heureux de vous présenter à l’occasion de ce e-festival de géopolitique une table ronde que les Clionautes, enseignants partenaires pédagogique du FGG devaient animer devant un large parterre de festivaliers mais aussi de lycéens et d’étudiants. Nous tenons à remercier l’équipe du festival pour nous avoir donné l’opportunité de nous exprimer sur un sujet novateur et encore peu défriché, au moment où l’Education nationale avec une audace assez inattendue, il faut le reconnaître, l’introduit dans les programmes
de lycée.
La révolution numérique a été un démultiplicateur pour la culture pop, lui permettant de passer de culture de niche populaire à culture de masse de plus en plus reconnue. Cette dernière est donc fille de son temps et se pose la question de savoir si elle permet d’aborder les problématiques géopolitiques de notre monde de façon pertinente. Comme l’exploiter dans le cadre des nouveaux programmes ? Est-ce seulement une idée pertinente et, si oui, à quelles conditions ? Comment le numérique impacte-t-il le processus créatif ? En quoi est-ce un enjeu de soft power ?
C’est à ses questions que je convie 2 collègues membres dirigeants de l’association des Clionautes, historiens et géographes impliqués dans les usages numériques et tournés vers l’avenir. William Brou, professeur en collège et auteur de la chaine Youtube « Histoire en jeux » et Ludovic Chevassus, professeur en lycée et spécialiste de la pop culture et de son usage géopolitique.
Jean-Michel Crosnier, référent du Comité éditorial des Clionautes pour les questions de géopolitique.
Il serait intéressant, par ailleurs, d’analyser les intérêts commerciaux et financiers liés aux logiciels divers. Par ailleurs, la question de l’omniprésence de l’écran dans le quotidien des jeunes pose d’autres problèmes.