Cette conférence-débat animée par Maurice VAISSE a été organisée en relation avec l’anniversaire de la signature des accords d’Évian, en juillet 1962, qui a donné lieu à plusieurs commémorations ou interventions tant du côté français que du côté algérien.
Les intervenants sont tous des spécialistes de la question algérienne et ont publié récemment des ouvrages en relation avec la fin de la guerre d’Algérie. Ils ont également coécrit les actes du colloque « De Gaulle et l’Algérie ; 1943-1969 ».
- Chantal MORELLE est professeur en classe préparatoire. Elle a écrit un ouvrage sur Louis Joxe, et un autre sur les accords d’Évian : « Comment De Gaulle et le FLN ont mis fin à la guerre d’Algérie » (éd. André Versaille).
- Guy PERVILLE vient de publier chez Armand Colin « Les accords d’Évian ».
- En réponse à une question de Maurice VAISSE, qui fait remarquer que plusieurs livres ont été publiés sur ce même thème, Chantal MORELLE explique que son livre vient d’une proposition de l’éditeur André Versailles qui lui a demandé un travail plus précis sur cette période de la carrière de Pierre Joxe, dans le cadre des accords d’Évian. Le cœur de son ouvrage reprend donc les négociations, les débats, le processus de mise en place de ces accords.
- Guy PERVILLE explique quant à lui que son ouvrage est une actualisation considérable d’un livre qu’il avait publié il y a 20 ans. Son nouveau travail élargit la question en remontant davantage vers le passé mais aussi sur l’après 1962. Il a voulu montrer que ces accords n’ont pas été prévus, n’ont pas été d’actualité avant l’arrivée au pouvoir De Gaulle (dont il rappelle la trajectoire). La nouveauté est qu’il a voulu montrer l’évolution des relations franco-algériennes jusqu’en 2012.
- Jean-Pierre RIOUX a publié il y a un an « la France coloniale sans fard ni déni » (éd. André Versaille). Il a de plus organisé avec François Bédarida un colloque sur la question algérienne en tant que directeur de l’institut de l’histoire du temps présent. Il explique par ailleurs qu’il est personnellement concerné par la question puisque, comme d’autres, « il a eu 20 ans dans les Aurès ». Il revient sur les rapports de De Gaulle avec la colonisation et fait remarquer que l’Algérie est au cœur des contradictions sur ce sujet.
- Maurice VAISSE est l’auteur de « Comment de Gaulle fit échouer le putsch d’Alger » (éd. André Versaille, 2011). Il revient sur le contexte de la fin de la guerre et rappelle que l’Algérie est une question importante pour les gouvernements français depuis l’époque de la Seconde guerre mondiale où Alger revêt une importance cruciale pour la résistance et dans le processus de libération de la France. De Gaulle ne prend pas ses décisions seul, il y a une pression internationale sur la France ; se pose aussi la question des rapports de De Gaulle avec l’armée et celle, plus polémique, des rapports de De Gaulle avec l’OAS, les pieds-noirs, dans le contexte des accords d’Évian. La mémoire du général De Gaulle aussi fait question : il est rassembleur pendant la guerre mais ne fait pas l’unanimité sur sa politique algérienne. À ce sujet M. VAISSE cite l’exemple de la manifestation du 17 octobre 1961 et un auditeur de France Culture qui lors d’une émission récente parlait de « déboulonner la statue ».
Question de Maurice VAISSE : en quoi De Gaulle a incarné cette volonté de paix ? (Il cite un extrait d’un pastiche pieds-noirs dirigé contre De Gaulle : « De Gaulle, oh désespoir, oh vieillard ennemi… Tu trahis la patrie, mais qui donc t’as fait roi…»)
- Pour Jean-Claude RIOUX ce n’est pas la volonté de paix qui prime chez De Gaulle, c’est une politique réaliste dans le contexte historique de l’époque, une soumission au principe de réalité. De Gaulle connaît les contradictions particulièrement fortes de la présence française en Algérie qui est une colonie de peuplement avec un rapport de force vrai entre les colons et les autochtones. D’un point de vue démographique ce rapport est de un colon pour neuf autochtones ce qui est fondamental. Jean-Jacques Jordi explique dans son Dictionnaire de la France coloniale (2007) que la conquête et la colonisation de l’Algérie ont été une « destruction créatrice », mêlant deux espaces, deux sociétés tout en maintenant la domination de l’une sur l’autre ; pour l’histoire de De Gaulle aussi l’Algérie a été une « destruction créatrice ». « D’un côté, les Français d’Algérie […] considèrent que ce sont eux qui ont fait l’Algérie, de l’autre, les Algériens soutiennent que la France a défait l’Algérie » (J.J. Jordi). Pour De Gaulle l’Algérie s’est en fait transformée en un véritable atout puisque sans cette guerre il ne serait pas revenu pouvoir. Il profite de l’échec de ses prédécesseurs. Il a le soutien de l’opinion métropolitaine surtout à partir de 1956 lorsque la France envoie le contingent en Algérie (10 ans après la libération et le traumatisme de la guerre de 39-45). Ainsi, en 1956 il y a en France métropolitaine 50 % d’opinions favorables à une paix négociée, 71 % en 1959 et 78 % en 1961. De Gaulle arrive en Algérie avec l’idée de faire grandir la puissance de la France dans un monde marqué par la décolonisation. Il a le souci de la grandeur de la France dans le concert des nations et est porteur d’un principe de réalité. De Gaulle n’est pas un « colonial » de souche malgré son passage à Saint-Cyr. En tant que militaire il est davantage intéressé par le Rhin et l’Europe en général que par les colonies. Mais il sait que c’est grâce à l’Empire que la France est un pays vainqueur et pas seulement un pays libéré. Il veut la « paix des braves » : pour lui l’Algérie doit avoir sa place dans une communauté avec la France. Pourtant, le 16 septembre 1959 dans son discours sur l’autodétermination de l’Algérie il énonce le principe du droit des Algériens à l’autodétermination. Il intègre l’idée qu’il faut passer d’un État algérien associé à un État algérien souverain. C’est un coup de théâtre et un point de bascule. Il faut trouver un interlocuteur, le tout dans un contexte international de mise en accusation de la France par l’ONU. Cette idée est affirmée le 11 avril 1961 lorsqu’il dit « notre grand ambition nationale est devenu notre propre progrès, source réelle de la puissance, c’est un fait : la décolonisation est notre intérêt ».
- Maurice VAISSE : le « oui » au référendum sur l’autodétermination est un élément capital car l’Algérie est constituée de départements français, or la sortie de départements français du territoire national est sans précédent.
Question : Le problème c’est avec qui, comment, et quoi négocier ?
- Chantal MORELLE : La voie de la négociation a été choisie mais elle pose des problèmes complexes comme par exemple négocier avec ou sans victoire militaire. De Gaulle veut négocier mais à condition de « mettre les couteaux au vestiaire ». Des contacts précoces sont pris dès juin 1958 avec l’Algérie. Mais les choses s’accélèrent avec la nomination en novembre 1960 de Louis Joxe, un diplomate, sur la question algérienne. Il devient un ministre d’État qui ne doit en référer qu’à De Gaulle sans avoir à passer par Michel Debré, le premier ministre. Dans le gouvernement et dans l’entourage de Louis Joxe et de De Gaulle plusieurs personnes ne sont en effet pas sur la même ligne que les deux hommes. Ainsi, Michel Debré pense que l’on peut utiliser le service de documentation extérieure et de contre-espionnage (le SDECE) pour discuter. Ce service est en effet particulièrement actif dans la guerre d’Algérie et sous ses ordres.
Avec qui négocier ? Le Mouvement National Algérien de Messali Hadj (assigné à résidence à Angoulême) ? Le Front de Libération Nationale ? D’autres Algériens ?… Décision est prise, fin décembre 1960 début janvier 1961, de négocier par l’intermédiaire des Suisses qui sont en lien avec le FLN et peuvent mettre en contact le gouvernement français avec des représentants du Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA). Louis Joxe a l’autorisation d’ouvrir la discussion par des négociations précises et secrètes en Suisse dès février 1961. Des proches du cabinet de Joxe rencontrent dans le plus grand secret des membres du FLN. C’est le cas de Pompidou qui à l’époque n’a pas de fonctions officielles mais reste un proche de De Gaulle, ce qui est important pour les Algériens. À aucun moment De Gaulle, Louis Joxe ou Michel Debré ne disent qu’il n’y aura pas de négociations avec le MNA de Messali Hadj. Ainsi, lors d’une conférence libre en Algérie le gouvernement parle de « rencontrer » le MNA (pas de négocier). Ces déclarations provoquent une crise, le FLN abrège les négociations mais, en fait, il a la volonté de les maintenir.
Où négocier ? Le FLN accepte que les négociations aient lieu en France en juin 1960 mais garde un mauvais souvenir de la préfecture de Melun où avait eu lieu une rencontre loin de Paris et de toute forme de soutien. Négocier sur le sol français est une concession des Algériens qui ne veulent cependant pas vivre sur le territoire. Ils acceptent donc de mener les négociations à Évian près de la frontière suisse. De Gaulle aussi fait des concessions en ne négociant pas avec les autres partis Algériens. De plus, il accepte de faire cesser les opérations militaires en Algérie, bien que les Algériens ne veuillent pas arrêter le combat. - Guy PERVILLE : Dés 1955, De Gaulle est persuadé que l’Algérie française n’a jamais vraiment existé, quelle est un mythe, qu’elle est finie… Son gros problème est de savoir avec qui négocier pour en finir. Il a certes cherché à nouer des contacts avec Ferhat Abbas à son retour au pouvoir mais n’envisage pas vraiment de ne négocier qu’avec le GPRA. Il a pris son temps pour lancer les négociations : il ne faut pas oublier qu’il a été rappelé au pouvoir par les partisans de l’Algérie française. Il faut attendre le discours sur l’autodétermination de l’Algérie en 1959 pour qu’il affiche ses idées, en rupture totale avec les politiques des gouvernements précédents qui n’avaient pas osé rompre avec la dogma de l’Algérie française. À partir de 1960, lorsque le rappel du général Massu (qui a critiqué le discours de 59) entraîne la semaine des barricades, De Gaulle peut rompre définitivement avec ceux qui l’ont ramené au pouvoir. Il affirme en 1961 qu’il faut « se débarrasser de l’affaire algérienne ». Les 24 juin 1960 une délégation du GPRA, sous la direction de Ahmed Boumendjel, arrive à Melun pour négocier avec des représentants du gouvernement français.
Comment négocier et quoi négocier ? Au début, le cessez-le-feu et les conditions d’application de la politique d’autodétermination. Rien n’est prévu sur ce qui va se passer après, et c’est sous la pression du FLN que De Gaulle fait des concessions, en particulier sur la question du Sahara. Pour les Français, le Sahara est une invention française, pour les Algériens c’est un des fondements du territoire (ils revendiquent l’unité du peuple et du territoire algérien). Pour De Gaulle, il n’est pas question de laisser le Sahara. En mai juin 1961, Evian 1 achoppe sur cette question, même si Louis Joxe a préconisé à De Gaulle de laisser le Sahara aux Algériens. De Gaulle refuse : il y a du pétrole dans la région (dont l’exploitation a cependant fait l’objet d’accords), et surtout des bases spatiales et nucléaires françaises. Lors de la deuxième session, à Lugrin, la délégation du FLN décide qu’elle rompra les négociations sur la question du Sahara. De Gaulle revient peu à peu sur son refus et donne des bases de négociation : la France gardera une souveraineté sur ses bases sahariennes pendant 60 ans (ce délai sera en fait réduit). Il faut faire quelque chose car sur le terrain la violence, la guerre continue tant du côté de l’OAS que du FLN. Des manifestations ont lieu en métropole où le FLN porte la guerre par l’intermédiaire de ses partisans. De Gaulle en assez : les négociations sont reprises aux Rousses dans le Jura où les délégués arrivent incognito dans un chalet des PTT sous la menace d’attentat de l’OAS. - Maurice VAISSE : du 11 aux 18 mars 1962 à Évian les négociations prennent fin et pour la première fois les délégués des deux parties se serrent la main. Si on étudie les documents du Quai d’Orsay des négociations ont lieu jusqu’au 19 mars à 12:00 et le moment du cessez-le-feu est rajouté au dernier moment, à la fin.
Question : quel jugement avoir, quelle avis sur cet accord ? Est-ce une capitulation ou un accord honorable ?
- Guy PERVILLE : le texte des accords d’Évian est présenté en France comme une « solution du bon sens » par le général De Gaulle. En Algérie, Belkacem Krim présente les accords comme une victoire des Algériens qui ont obtenu la satisfaction de tous leurs buts fondamentaux avec seulement la concession de délais pour que la France sauve la face. Une phase transitoire de un à six mois est prévue avant le référendum de ratification. La France transmet sa souveraineté à l’exécutif provisoire Algérien le 3 juillet. Celui-ci doit organiser des élections et former une assemblée constituante car la France ne veut pas donner sa souveraineté à un gouvernement qui ne serait pas issue des urnes. Mais au sein du GPRA et du FLN des tensions éclatent et aboutissent sur des scissions entre coalitions voulant accéder au pouvoir : une « guerre froide » de plusieurs mois éclate et empêche l’application réelle des accords d’Évian. C’est dans ce contexte de troubles que des Français d’Algérie sont enlevés et des harkis exécutés.
Les accords d’Évian sont un échec si on considère que leur but allait au-delà d’un simple renoncement de la France à l’Algérie. En fait, d’un point de vue cynique, c’est un succès si on considère que leur but était uniquement pour la France de se séparer de l’Algérie. - Jean-Pierre RIOUX : C’est le point essentiel. Il fallait refermer la « boîte à chagrins ». Par contre, y avait-il une renégociation de prévue si un problème venait à éclater envers les français d’Algérie et les harkis?
- Chantal MORELLE : La question de la double nationalité a été abandonnée. La tendance Ben Bella l’emporte en Algérie et les listes de candidats établies pour les élections ne comportent aucun des noms des négociateurs du GPRA.
Question du public : quelle est la position de Michel Debré sur la question algérienne après 1958 ?
- Maurice VAISSE : Il comprend qu’il faut une évolution mais estime qu’il faut lui donner le temps ; il parle ainsi de 20 ans pour aller vers une autodétermination en Algérie. Mais il a autour de lui des hommes comme Pierre Racine qui pensent à l’inverse qu’il faut émanciper l’Algérie. Il y a donc de grosses divisions dans le gouvernement car certains de ses membres ou de ses proches sont pour l’Algérie française.
Question du public :
- Guy PERVILLE revient sur l’affaire Si Salah (commandant en chef par intérim de la wilaya IV), une offre de négociation de paix séparée venue de chefs du FLN sur la base d’une émancipation de l’Algérie. Cette affaire est l’une des raisons du positionnement de De Gaulle avec la semaine des barricades. Une rencontre secrète a lieu et un accord est conclu sur le désarmement de l’ALN (la victoire militaire contre la solution politique de l’émancipation). Le 10 juin 1960 le chef militaire de la wilaya IV et des adjoints sont reçus à l’Élysée par De Gaulle. Ce dernier explique qu’il va aussi contacter les autres groupes du FLN. Ces négociations ont lieu en dehors des contacts avec le GPRA qui est hostile à l’idée d’accepter la défaite militaire. En fait, il y a malentendu sur la réinterprétation du passé à l’aune de ce qui s’est passé après. De Gaulle voulait en fait que toutes les wilayas soient d’accord.
- Jean-Claude RIOUX : Il ne faut pas tomber dans la pente de l’histoire secrète. C’est quelque chose qui mobilisait tout le monde, qui était très médiatisée, passait par la télévision… Tout le monde a compris à l’époque qu’on n’allait pas vers une association.
Question du public : quelle est l’influence des opérations militaires sur ce processus ?
- Maurice VAISSE : L’affaire Si Salah est la conséquence des opérations militaires du général Challe qui a pris le commandement militaire en Algérie le 12 décembre 1958 après la mutation du général Salan (écarté par De Gaulle). Challe est un aviateur, ce qui va influencer la mise en place d’une nouvelle stratégie de concentration des efforts de l’armée française en Algérie sur certains territoires afin de fractionner les effectifs de l’ALN initialement constitués de groupes d’environ 80 personnes. Le témoignage d’un ancien membre de l’ALN montre à quel point les Algériens sont terrorisés par la stratégie de Challe qui, avec ses hélicoptères, les empêche aussi d’aller à la côte récupérer les armes de contrebande dont ils ont besoin. L’action de la marine de guerre française rend également difficile cette contrebande. Les hommes de la wilaya se battent sur le terrain en Algérie, ce qui n’est pas le cas des négociateurs du GPRA qui selon eux vivent dans des palaces à l’étranger. Dans ce contexte il n’est pas étonnant que certains aient pu voir en De Gaulle une solution.
Pierre Alban Thomas (ancien résistant FTP et lieutenant-colonel ayant participé à la guerre d’Indochine puis d’Algérie qui s’est illustré en dénonçant les tortures pendant la guerre d’Algérie) : J’ai particulièrement apprécié le rappel de la continuité de la volonté de négocier. Je pensais en arrivant en Algérie que les Algériens voulaient être français. Je me suis vite rendu compte que ce n’était pas vrai. Nos exactions se sont retournées contre nous : les Algériens qui voulaient être français se sont tournés vers le FLN. (Il pose une question sur le livre Peyrefitte « C’était De Gaulle » qui témoigne de propos faisant polémique de la part du général).
- Maurice VAISSE : De Gaulle avait l’habitude de parler à Peyrefitte, assis sur un banc, en faisant les 100 pas le long d’un corridor. Peyrefitte essayait le plus possible de prendre des notes sur ce que disait De Gaulle mais ne l’entendait pas toujours.
- Jean-Claude RIOUX : De Gaulle savait adapter son discours à la personne qui était en face de lui. De plus, ces citations qui peuvent paraître choquantes ont été relevées dans le cadre de discussions privées, sur le vif.
Question du public : quel a été le rôle du contingent et de l’armée dans le putsch des généraux ?
- Maurice VAISSE : On dit que les hommes du contingent ont fait échouer le putsch des généraux en écoutant sur leurs transistors le discours de De Gaulle. En fait, ce n’est ni totalement vrai, ni totalement faux. Certains soldats du contingent ont été des fers de lance du putsch alors que d’autres, en particulier dans l’armée de l’air, ont joué un rôle contre.
- Un témoin dans le public rapporte son expérience : « on a attendu plusieurs jours avant de voir … ».
Question du public : les dérives de l’OAS n’ont-elles pas aggravé la situation dans les derniers mois?
- Guy PERVILLE : l’OAS ne voulait pas des accords d’Évian, son action a eu un impact sur la situation. Mais on ne peut pas faire comme De Gaulle qui a pu penser qu’une fois les décisions prises les Français d’Algérie allaient se plier sans discuter. Il était fatal que certains n’acceptent pas les négociations et mènent des actions violentes.
Sophie PEREIRA et Guillaume BELLICCHI
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